« GOLDMAN SACHS » PREDIT QUE LA RUSSIE SORTIRA VITE DE LA CRISE

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Les analystes de la compagnie financière réputée « Goldman Sachs » prédisent que l’économie de Russie sortira vite de la crise financière.
Goldman Sachs a publié les nouvelles prévisions au sujet des perspectives de l’économie russe dans l’immédiat. Le rapport précédant annonçait une baisse de 3% pour 2009. Maintenant, les analystes américains supposent une baisse plus grande : 5,5%. Par contre, l’année prochaine, en 2010, la Russie ne connaitra pas la récession, selon les prévisions. Il y aura une hausse économique de 2,8%.
Goldman Sachs ne prédit pas, comme certains fonctionnaires russes, une deuxième vague de la crise en Russie. Bien au contraire : après la récession, un rétablissement et une montée auront lieu. Cela commencera en automne, la crise atteindra le fond au cours de ce semestre. Lors du quatrième trimestre, les analystes américains prévoient une hausse de 8% par rapport au troisième trimestre. Le pétrole atteindra le prix de 65 dollars le baril, les marchés financiers iront mieux et les Russes pourront demander de nouveaux crédits.
Le co-président du conseil d’experts pour la stratégie nationale Joseph Diskine a déclaré à notre correspondant qu’il considérait ces perspectives radieuses assez réalistes. Selon lui, certains indicateurs économiques montrent que les analystes américains ont raison.
Il y a un ancien indicateur : sur les marchés financiers, la hausse devance de six mois une hausse économique. Nous voyons que l’indice RTS est monté de 600 jusqu’à 800. C’est le premier indicateur. Ensuite, on voit un regain d’activité sur les marchés de Russie. Tous prédisaient des indices considérables de remplacement des importations. Peu nombreux étaient ceux qui pouvaient prévoir le renforcement de compétitivité de l’industrie légère à la suite de la hausse du dollar et la baisse du rouble.
Beaucoup de choses vont dépendre de la capacité d’assurer la hausse en matière de construction de routes et du logement, de construction automobile et de métallurgie grâce au financement de ces secteurs de l’économie par l’état. Pour le moment, ces branches sont en baisse.
Tout comme pour la Russie, les prévisions de Goldman Sachs pour le Kazakhstan et l’Ukraine sont plus mauvaises en 2009, mais pour l’année prochaine, une hausse de 2% est annoncée. Cette année, on s’attend à une baisse de 3% au Kazakhstan et de 15% pour en Ukraine. L’Ukraine aura des difficultés avec le remboursement des crédits externes – en 2009, elle devra payer 40 milliards de dollars, et le crédit du FMI de 16,5 milliards de dollars est insuffisant. En même temps, la dévaluation de la monnaie nationale, la grivna, permettra de rembourser cette dette et d’éviter un défaut de paiement.
L’intérêt particulier de cette ancienne compagnie financière pour le marché russe s’explique par le fait que l’automne dernier, lorsque la crise a débuté, Goldman Sachs a ouvert une filiale en Russie. La compagnie a subi un effet négatif de la crise dans des compagnies financières américaines. En octobre 2008, la banque Goldman Sachs a dû changer de statut : elle est devenue une banque commerciale et non celle d’investissements. Pourtant, Goldman Sachs n’a pas perdu sa confiance en Russie.

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