LA RUSSIE APPELLE A CONTINUER LE PROCESSUS DU REGLEMENT AU PO SANS PARTIR A ZERO, MAIS SUR UNE BASE SOLIDE DU DROIT INTERNATIONAL

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La Russie propose de tenir en juin une réunion ministérielle du quartette de médiateurs internationaux sur le règlement et son dialogue avec le comité de la Ligue Arabe. Le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov a fait cette déclaration pendant les négociations avec le président de Syrie Bachar Asad. Notre correspondante spéciale Elisaveta Isakova : le détail.
La Russie et la Syrie sont unanimes : il faut reprendre au plus vite le processus du règlement tous azimuts, a souligné Sergei Lavrov. Cela concerne l’axe syrien, libanais, palestinien. On est convaincu à Moscou qu’il sera possible de travailler avec toutes les parties, pour accélérer la paix au PO sans partir à zéro, mais sur une base solide du droit international. La réunion du Conseil de Sécurité du 11 mai, convoquée à l’initiative de Russie, a permis d’élaborer les positions pour cela. Mais il faut créer des conditions nécessaires pour ce processus, a souligné le ministre russe. La Russie propose donc de convoquer une réunion du quartette de médiateurs internationaux et son dialogue avec le comité de la Ligue Arabe. Pour continuer les négociations, il faut que la Palestine s’en tienne aux positions unies car il est inadmissible de rester en état de scission, a souligné Sergei Lavrov.
Il a noté également que ces derniers temps, des accalmies dans la bande de Gaza étaient enregistrées. Nous avons appelé le HAMAS à garder cette situation, a dit Sergei Lavrov. « Ma rencontre avec le chef du HAMAS Khaled Machaal portait sur ce thème », a annoncé le ministre russe. « Nous en avons profité pour favoriser un rapprochement entre tous les groupes palestiniens C’est que Moscou compte sur une administration palestinienne unie et non sur quelque groupe de Palestiniens », a-t-il dit.
Sergei Lavrov a commenté aussi la déclaration du ministre britannique des AE David Milliband, diffusée par les médias syriens : « Le Hamas – ce n’est pas l’Al-Qaïda ». Il a dit aussi qu’il fallait établir un dialogue avec cette organisation pour favoriser un règlement au PO. Le chef du MAE russe a déclaré qu’il aurait fallu le faire en 2006, lorsque le HAMAS avait gagné aux élections libres et démocratiques. Mais le gouvernement du HAMAS n’a pas été reconnu par les pays occidentaux à cause de leur engagement politique. C’est alors que les raisons de la crise actuelle autour de la bande de Gaza sont nées, croit Sergei Lavrov. Dans chaque conflit, il ne faut pas isoler les parties influentes, il faut les faire participer. Cela se rapporte au HAMAS, au Hezbollah, à la Syrie.
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