Le « Dialogue de Groenland »

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Parlant de la rencontre des représentants de 3O pays dans le cadre du « dialogue de Groenland
Parlant de la rencontre des représentants de 3O pays dans le cadre du « dialogue de Groenland », Oleg Chamanov, qui dirige le service des problèmes globaux de l’environnement au Ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré qu’ils ont mis la pendule politique à l’heure. Les parties ont discuté de la mise au point d’un nouvel accord international sur le rejet de gaz à effet de serre.
Le protocole signé en 1997 dans la ville japonaise de Kyoto demeure à ce jour le seul document international, appelé à conjurer les conséquences dangereuses du réchauffement climatique. Il vient à expiration en 2O12. Les pays signataires se sont engagés à réduire ou tout au moins à ne pas augmenter les émissions de gaz à effet de serre. Mais les pollueurs principaux de l’environnement- les Etats-Unis, la Chine et l’Inde – se sont refusés à le faire, ce qui bloque les efforts internationaux en matière d’écologie globale. Malgré son caractère unique, le protocole de Kyoto ne répond pas aux impératifs du temps, estime Serguei Toulinov, chef adjoint du Service hydrométéorologique de Russie.
Les engagements concernant la réduction des rejets dans le cadre de ce document sont respectés pour le moment par les pays qui ne s’attribuent qu’un tiers de ces émissions. Donc, l’accord n’est pas équitable dans sa forme actuelle. Il devrait réellement être global pour réduire le poids anthropogène sur le climat. Il s’agit des efforts conjoints, ce qui doit être inscrit et fixé.
Un accord nouveau sur les rejets de gaz à effet de serre pourrait prévenir efficacement les changements négatifs dans l’environnement. Depuis 2OO5, le Danemark organise des rencontres internationales informelles, consacrées à l’élaboration d’un document qui pourrait remplacer le protocole de Kyoto. Cette fois-ci, les délégations ont été invitées à Ilulissat au Groenland, où se trouve un des plus grands glaciers du monde, portés sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. Il fond à vue d’œil depuis des années démontrant le réchauffement global.
Les participants à la rencontre ont entendu l’appel du secrétaire général de l’ONU Ban ki Moon de conclure un accord nouveau sur le climat au sommet écologique mondial qui se tiendra en décembre à Copenhague. Au cours du « Dialogue de Groenland » les parties ont axé leurs efforts moins sur l’examen du problème que sur les démarches pour le résoudre. Comme l’a déclaré Oleg Chamanov, elles sont parvenues à dégager les thèmes clé, qui demandent un effort spécial . Ce sont – les volumes concrets des rejets de gaz à effet de serre, l’apport de divers pays à la solution du problème et l’aide financière et technologique aux pays émergeants pour qu’ils soient partie prenante de ce processus.
Les pays développés et en développement n’ont pas trouvé pour le moment d’approches communes, mais ils essaient de le faire. La Russie préconise dans cet ordre d’idées la sauvegarde de l’universalité du futur régime, susceptible d’unir juridiquement les efforts de ces deux groupes de pays.
Il est réjouissant que les Etats-Unis se soient enfin rendu compte de la gravité du problème. Le président Barack Obama a déclaré qu’ils ont l’intention de se joindre activement à la lutte contre les changements climatiques.
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