LA REVISION DES RESULTATS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EST TRES DANGEREUSE

S'abonner
En prévision du 7Oe anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale, les membres du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement de Russie, se montrent préoccupés par les tentatives de plusieurs politiques et historiens étrangers d’en réviser les résultats, de dénaturer le rôle des pays et des hommes qui ont lutté contre le fascisme. Ils sont convaincus que ces tentatives sont inadmissibles et qu’elles demandent une réaction ferme de la communauté mondiale.
Le président de la Chambre Serguei Mironov préconise le recours aux leviers du droit international pour poser dans toutes les organisations qui font autorité, y compris à l’ONU, la question de la responsabilité des pays et des hommes d’Etat pour le dénigrement des membres de la coalition antihitlérienne et le blanchiment des nazis.
Ses collègues abondent dans le même sens. Voici ce qu’a déclaré à notre correspondant Vladimir Goussev, premier chef adjoint du comité de politique économique de la Chambre. 
Personne n’a le droit de réviser les résultats de la Seconde guerre mondiale. Les tentatives de le faire démontrent les aspirations perfides de ceux qui veulent présenter les choses à leur façon. Je ne voix pas de raisons scientifiques, historiques, humaines et morales pour reconsidérer ces résultats. C’est très dangereux, et la plupart des Russes sont du même avis.
Le politologue Vladimir Simindeï partage l’inquiétude des parlementaires.
Il appartient aux historiens et aux hommes politiques d’opposer un démenti formel à ces tentatives dangereuses du point de vue des événements politiques d’actualité. Les parlementaires d’autres pays devraient être attentifs envers la préoccupation des membres du Conseil de la Fédération. Je pense, dit Vladimir Simindeï, que la position de la Russie ne sera pas exprimée seulement au niveau parlementaire : cette question sera aussi soulevée aux Nations Unies.
L’adoption d’une résolution pertinente de l’ONU permettrait de placer sur le plan juridique les exigences équitables concernant la responsabilité des personnes, déformant les faits historiques. Le sénateur Nikolai Ryjkov pense que les leaders de tous les pays devraient signer cette résolution. Il a rappelé que l’ONU a reconnu l’Holocauste et que plusieurs pays ont introduit une responsabilité pénale pour sa négation. Le membre du Comité pour les affaires de la CEI Oleg Panteleev estime que la mesure de responsabilité pour la révision des résultats de la guerre devrait être définie par le droit international, qui n’exclut pas une sanction pénale.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала