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La Russie et l’Ukraine se heurtent à nouveau au problème gazier. D’après les informations de « RBK Daily », Kiev exige de Moscou le prépaiement du transit du gaz mais le Kremlin n’accepte pas la révision des clauses du contrat.
La Russie et l’Ukraine se heurtent à nouveau au problème gazier. D’après les informations de « RBK Daily », Kiev exige de Moscou le prépaiement du transit du gaz mais le Kremlin n’accepte pas la révision des clauses du contrat. Le président Dmitri Medvedev a critiqué les initiatives de Kiev en s’entretenant avec le président de « Gazprom » Alexei Miller. En plus de la révision des clauses du contrat, les positions des parties divergent sur la majoration des prix du transit. La partie ukrainienne demande que « Gazprom » lui verse un acompte pour le transit du gaz déjà remboursé d’ici le premier semestre 2010. De l’avis des experts, le paiement d’un acompte ne garantit pas le remboursement des livraisons de gaz à terme
Les économistes essaient de persuader le Premier ministre Poutine que le point le plus bas de la crise est déjà franchi et il faut s’attendre à l’essor économique. Selon le journal « Vremia Novostei », le PIB doit être accru de près de 4% au deuxième semestre. Cependant, de l’avis des experts, de tels pronostics sont prématurés. L’accroissement du PIB au deuxième semestre ne permettra pas sans aucun doute de compenser la chute ayant dépassé 10% au début de l’année. Espérons que 2010 sera marqué par une dynamique positive. Les investissements ont monté en juillet de 0,3% pour la première fois depuis le début de l’année en cours et c’est une nouvelle très agréable. Selon le journal, c’est la baisse des investissements qui a accentué la récession économique.

D’après les résultats du récent sondage engagé par le Centre national d’étude de l’opinion cités par le journal « Gazeta », les habitants de Russie qui voudraient travailler dans les compagnies « Gazprom », Rosneft et Sberbank contrôlées par l’Etat deviennent de plus en plus nombreux. « Gazprom » détient le leadership parmi les compagnies où souhaitent travailler les citoyens russes. Un tiers de la population active du pays s’y montrent intéressés. Rosneft arrive en deuxième position : 23% des sondés. Un habitant sur cinq aspire à travailler à Sberbank.
Selon les sociologues, les compagnies susmentionnées jouissent d’une popularité de plus en plus grande d’année en année. Les représentants du service de presse de « Gazprom » ont refusé d’expliquer au correspondant du journal pourquoi un habitant sur trois souhaite travailler dans cette compagnie. Rosneft attribue un tel intérêt à un emploi stable et à un vaste programme social pour le personnel. A y ajouter des salaires impressionnants. Cependant, les anciens « cols blancs » ayant travaillé dans la compagnie « Gazprom » affirment que le travail à cette entreprise est moins attrayant que de l’avis général. « Les salaires ne sont pas très grands et les avantages sociaux comptent plutôt pour les travailleurs à l’âge de préretraite alors que pour les jeunes les possibilités de faire une carrière sont limitées».
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