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Au sommaire : St Pétersbourg a accueilli l’exposition « AgroRus–2009 » Le territoire de
Au sommaire :

St Pétersbourg a accueilli l’exposition « AgroRus–2009 »
Le territoire de Krasnodar est le centre de fabrication de meubles du Sud de la Russie
Les travailleurs sociaux de la région de Mourmansk apprennent le langage des gestes
Un prêtre russe en Arménie
La région de Krasnodar : le météorite parmi les carottes

Saint Petersburg a accueilli l’exposition « Agrorus–2009 »

Plus de 1000 sociétés agricoles, entreprises et fermes de 48 régions de la Russie et de 12 pays étrangers ont participé à la XVIII exposition-foire internationale « AgroRus-2009 » qui s’est déroulée à St Pétersbourg. Notre correspondant Anatoli Novosselev nous en dit les détails.
L’exposition « AgroRus-2009 » représente les intérêts des grandes et petites organisations agricoles, des entreprises de transformation des aliments, des fermes et des exploitations d’appoint individuelles. Chaque visiteur peut rencontrer ici des partenaires compétents de la Russie et de l’étranger, s’échanger de l’expérience de la tenue des fermes, recevoir de consultations au sujet de l’entreprise agricole, chercher à la foire de l’emploi des spécialistes qualifiés d’agriculture et d’industrie alimentaire et, le plus important, présenter ses réalisations.
Le grand marché du poisson aménagé au bord de la baie de Finlande est la nouveauté de l’exposition-foire. Vous pouvez trouver au marché du poisson réfrigéré, congelé, déshydraté ou vivant. Un petit réservoir d’eau a été aménagé pour les amateurs de la pêche. L’animalerie accueille aussi beaucoup de visiteurs. Il y a ici des animaux de race et de la volaille. Tatiana Sourkova, directrice générale adjointe du centre d’exposition « LenExpo », relate :
Il nous est agréable que des familles entières visitent l’exposition pour faire connaître à leurs enfants le travail de l’agriculteur et les réalisations dans ce domaine. Nous organisons depuis 2 ans déjà la foire de l’emploi dans les spécialités agricoles. Elle attire non seulement les campagnards mais aussi les citadins qui ne refusent pas de s’installer à la campagne si les conditions leur y correspondent.
Au moins 300 mille Pétersbourgeois et hôtes ont visité l’exposition-foire internationale « AgroRus-2009 » qui s’est terminée le 30 août par un concours des jardiniers et un grand concert de variétés.

Le territoire de Krasnodar est le centre de fabrication de meubles du sud de la Russie

La construction d’une usine de fabrication des planches en bois pour les meubles commencera bientôt dans le territoire de Krasnodar. Cette usine permettra à l’industrie de la région d’adopter les standards européens modernes. Notre correspondant Vladimr Obraztsov nous rapporte les détails.
Le territoire de Krasnodar peut non seulement devenir le centre de fabrication des meubles mais aussi transformer le secteur du bois de la source de matière première en producteur autonome. La nouvelle entreprise transformera foncièrement l’économie de la région célèbre des ses bois riches en essences précieuses. L’usine de planches en bois doit transformer la région en un centre de fabrication de meubles du Sud de la Russie, est convaincu Alexandre Tkatchev, gouverneur du territoire de Krasnodar.
Nous devons attirer les investisseurs à la construction de l’usine de fabrication des planches en bois; ce sera une ville-usine. Plus de 100 millions de dollars y seraient investis. L’économie de la région se transformera entièrement grâce à cette entreprise, j’en suis absolument convaincu. Des milliers de personnes toucheront un salaire digne.
Le volume de production est estimé 300 mille m3 de planches par an. Cela remplira au complet les besoins des entreprises de meubles du territoire de Krasnodar et des régions voisines. Les autorités locales envisagent de créer un groupe d’entreprises travaillant le bois qui comprenne les entreprises de transformation et de meubles. Ce projet de développement est d’ores et déjà appelé « notre projet anticrise ». Par le volume d’investissement il est comparable au budget des plusieurs districts. La société commencerait production vers la fin 2010.

Les travailleurs sociaux de la région de Mourmansk apprennent le langage des gestes

Les travailleurs sociaux de la région de Mourmansk apprennent un nouveau métier : interprétation des gestes. Ce travail est indispensable pour communiquer avec les malentendants. La région de Mourmansk est la première en Russie où l’on donne aux travailleurs sociaux une formation spécialisée de ce type. Notre correspondant Pavel Kondratiev relate.
15 habitants de Mourmansk maîtrisent le métier d’interprétation des gestes. Ils travaillent dans la sphère sociale et ont l’intention d’utiliser leur nouveau métier lorsque les malentendants contactent les établissements médicaux et sociaux. Il arrive souvent que le spécialiste n’est pas en mesure de recevoir le patient. Mais la solution a été trouvée : les responsables des organismes de protection sociale ont envoyé leurs employés aux cours de langage de geste.
La formation n’a pas été monotone. Après avoir complété le cours théorique, les étudiantes ont fréquenté l’atelier de la section de Mourmansk de l’Association russe des invalides qui donne du travail aux malentendants. Olga Beliakova, travailleuse sociale de Mourmansk, relate.
Nous avons visité la fabrique de confection où travaillent beaucoup de sourds-muets. Nous avons communiqué. Ils nous ont compris et acceptés. Les malentendants sont des personnes très confiantes, presque comme les enfants. Le fait qu’ils aient apprécié notre travail nous a été d’autant plus agréable.
La région de Mourmansk est la première en Russie où l’on donne aux travailleurs sociaux une formation spécialisée de ce type. Le budget de la région a réservé plus de 190 mille roubles pour poursuivre cette initiative dans le cadre du programme ciblé de protection sociale des invalides.

Un prêtre russe en Arménie

« Foi et vie » tel est le titre du programme radio animé quotidiennement par le jeune prêtre russe et diffusé de l’Eglise de la Sainte Martyre Alexandra qui se trouve sur le territoire de la base militaire russe de Gumri, en Arménie. Notre correspondante d’Erevan Liana Khatchatourian note que les Russes et les Arméniens sont des auditeurs fidèles de l’émission.
Père Andreï est venu il y a un mois faire son office à l’Eglise de la Sainte Martyre Alexandra. Elle a été construite sur ordre de l’Empereur Nicolas 1er qui a posé en 1837 la première pierre dans sa fondation. L’église a été reconstruite; son aspect extérieur et son architecture intérieure sont impressionnants. Père Andreï prêche devant son assemblée de paroissiens dont les militaires russes et leurs familles qui sont à Gumri et les heures de liberté il assure l’émission radio « Foi et vie » dans laquelle il soulève les problèmes des Russes en Arménie, il diffuse le russe à travers la République et consolide par là-même les relations russo-arméniens dans leur ensemble. Père Andreï parle lui-même de son service à la « Voix de la Russie ».
Le soutien moral des militaires est mon objectif primordial. Les soldats sont « éparpillés » un peu partout sur le territoire arménien, aussi dois-je souvent aller en missions. Il m’arrive de baptiser les enfants des civiles qui se rendent ici. Il y a aussi des églises dans les régions voisines, mais elles nécessitent une reconstruction capitale. Dans d’autres églises, les messes sont célébrées seulement tous les mois, ce qui n’est pas assez. Tous les intéressés peuvent en revanche écouter mes émissions radio auxquelles sont invités les Russes et les Arméniens. Mais père Andreï ne s’y limite pas. « Il reste encore beaucoup à faire ici », poursuit le prêtre.
Il y a à Gumri une école russe et des maternelles. Je les fréquente régulièrement pour rencontrer les enfants, les éducateurs et les pédagogues. Nous organisons ensemble des manifestations en vue de consolider les positions de la langue russe en Arménie. Malheureusement beaucoup d’enfants ne parlent pas russe et l’on doit corriger cela. Nous devons travailler davantage avec les jeunes, leur inculquer l’amour et la foi.
Le programme du père Andreï est récent et, malgré cela, il s’est taillé une popularité. Le prêtre a l’intention d’éditer la version imprimées de son programme.

La région de Krasnodar : le météorite parmi les carottes

Les savants ont commencé à étudier le météorite qui est tombé dans la banlieue de Krasnodar, communique notre correspondant Vladimir Obraztsov. La pierre noire de près d’un kg de poids et de 20 centimètres de diamètre était trouvée sur une plate-bande de carottes, à la profondeur de 5 centimètres. A l’endroit de sa chute, dans le rayon d’un demi-mètre, toutes les plantes ont brulés.
Ce jour-là, il y avait un vent fort, raconte la propriétaire du terrain de campagne près de Krasnodar Bella Atashi. Elle est venue à la maison de campagne pour arracher quelques carottes pour le borchtch. Cependant, sur la plate-bande, elle n’a pas trouvé de légumes, mais un entonnoir fumant.
Ici, il y avait un entonnoir, à côté duquel il y avait des cendres. Nous avons commencé à creuser – et ont déterré la pierre noire. C’était un météorite.
La pierre était extraordinairement ferme : pour en prendre une particule pour l’étude, les savants devaient bien travailler. Enfin, ils ont essayé ce morceau cassé avec tant de peine sur une pièce de verre. Il a tracé avec facilité un sillon profond – pareil à celui que fait un coupe-verre avec un bout de diamant.
Il est possible que cette pierre soit plus ancienne que le système solaire, disent les savants. Ayant étudié sa composition, on pourra deviner l’énigme de l’Univers. Le président du club astronomique de Kouban Alexandre Ivanov a raconté que le météorite noire tombé du ciel correspond au diamant par sa densité. Les études préalables montrent qu’il contient du silicium ; il y a des inclusions métalliques, qui scintillent au fond du corps du météorite.
Il possède des propriétés uniques ; nous n’avons pas eu jusqu’à présent l’occasion de voir les spécimens d’une si haute densité. Selon la tradition, le météorite recevra le nom de l’endroit de sa chute : ce sera ou bien « Adygejsk » ou « Tchitouk ».
D’ailleurs, les propriétaires du terrain ne sont pas d’accord avec ces règles. Ils tiennent à ce que le météorite s’appelle… « le Borchtch ». En effet, si Bella Atashi n’était pas venue dans le potager chercher les légumes — le météorite ne serait pas découvert. Maintenant, les habitants attendent avec impatience le résultat de l’expertise, qui se passera à Moscou. D’après la loi, celui qui a trouvé le météorite le possède. Après l’expertise, on saura la composition exacte du corps spatial, puis on définit son prix. Les dimensions n’ont pas d’importations. Le météorite le plus cher du monde, dont la taille est celle d’une balle de tennis, était vendu pour un million de dollars et demi. Et il était aussi dur que le diamant. De sorte que, probablement, sur la plate-bande de carottes près de Krasnodar, une étoile de diamant est tombée du ciel.


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