DIMITRI MEDVEDEV A APPELE A RENONCER AUX ILLUSIONS DE L’HEGEMONIE MONDIALE D’UN SEUL PAYS

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Les Etats doivent pouvoir évaluer de manière critique une politique étrangère, mais aussi intérieure les uns des autres, afin d’éviter des conflits et des problèmes à l’échelle globale.
Les Etats doivent pouvoir évaluer de manière critique une politique étrangère, mais aussi intérieure les uns des autres, afin d’éviter des conflits et des problèmes à l’échelle globale. C’est ce que le président russe Dimitri Medvedev a jugé lundi lors de la conférence internationale « L’Etat moderne et la sécurité globale » qui se déroule dans la ville russe d’Iaroslavl.
«D’après M. Medvedev, l’incompétence, et parfois simplement le manque de volonté d’un gouvernement pour régler un problème cause des dégâts et pas seulement dans son pays. Le président russe a rappelé que la politique financière irréfléchie du gouvernement d’un seul pays avait été la cause d’une crise économique mondiale. De plus, par la faute de certains pays augmente le danger des changements climatiques sur la planète. Pour cette raison tous les pays devaient se critiquer mutuellement pour éviter qu’une politique ne menace la stabilité mondiale. Une politique sage, rationnelle, le pragmatisme institutionnel doivent évincer de la sphère politique tout ce qui déraisonnable. Il a classé parmi les choses déraisonnables :
Les illusions dangereuses, nourries par le nationalisme, et les préjugés archaïques de la lutte des classes, les projets utopiques de domination globale – que ce soit un « califat universel » ou une « hégémonie bienveillante ». Les justifications emphatiques des aventures militaires, l’oppression des droits et des libertés et toute autre action illégitime – il est souhaitable que tout cela appartienne au passé. Mais je comprends qu’il est plus facile de le dire que de le faire, a reconnu Dimitri Medvedev.
Le chef de l’Etat russe a exprimé la certitude qu’à notre temps augmentait le rôle des Etats nationaux par rapport à celui des institutions internationales. La crise économique mondiale a démenti les dissertations assez populaires à la fin du siècle dernier sur une réduction de ce rôle à l’époque de globalisation. En cette période difficile la responsabilité pour les destinées des millions des personnes n’a pas été prise par des corporations transnationales et des organisations internationales. Ce sont précisément les programmes anticrises, les mesures de stabilisation, la protection sociale des citoyens par les gouvernements nationaux qui concourent à une normalisation de l’économie globale, a relevé M. Medvedev.

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