« Le GAZPROM » SANS TOUR

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La discussion du projet du gratte-ciel de « Gazprom » à Saint-P est ressortie à une nouvelle étape. Contre les hommes de la culture condamnant “le chantier du siècle”, on a exposé à titre de « l'artillerie lourde » les mêmes hommes de la culture, partisans de "l'Okhta-centre".
La discussion du projet du gratte-ciel de « Gazprom » à Saint-Pétersbourg est ressortie à une nouvelle étape. Contre les hommes de la culture condamnant “le chantier du siècle”, on a exposé à titre de « l'artillerie lourde » les mêmes hommes de la culture, partisans de "l'Okhta-centre".
Un commentateur du journal "Moskovskii Komsomolets" écrit : « Moi, comme un contribuable russe responsable, je m’intéresse à ceci — le « Gazprom », n'a-t-il pas maintenant de problèmes plus importants pour dépenser notre argent pour ce gratte-ciel ? En effet, le monopoliste gazier appartient surtout à l'État. Donc son argent (les recettes, ainsi que les dépenses) est aussi à un fort degré celui de l'État
L'idée de la création d’un nouveau quartier, dont le bâtiment de quatre cents mètres de haut serait le centre, où seraient situés les bureaux du « Gazprom » et de ses filiales travaillant dans la région, est apparue en 2005. D'abord, l'administration de la capitale du nord a annoncé qu’elle débourserait pour la construction du gratte-ciel soixante milliards de roubles du budget municipal en qualité de bonus pour le fait qu'une des "filles" du monopoliste gazier s'est fait enregistrer à Saint-Pétersbourg. En décembre de l'année passée, le chef du « Gazprom » Alexeï Miller a déclaré que la corporation supporterait entièrement des frais de la construction. De plus, le devis de la construction n'a pas du tout changé. Par contre, une série d'autres paramètres clés de l'activité du « Gazprom » a changé très considérablement. Ainsi, par exemple, la production du gaz en Fédération de Russie a chuté pendant l'année courante de presque vingt pour-cent. Le programme d'investissements du « Gazprom » a baissé d’un chiffre semblable. Mais le bénéfice pour le premier quartier était plus bas que celui de la période analogue de l'année passée de 2,5 fois. Dans de telles conditions, la dépense de soixante milliards de roubles pour un nouveau gratte-ciel doit être plus que justifiée. Mais comment ? La raison humaine toute seule est incapable de trouver des arguments au profit d’une telle obstination, conclut "Moskovskii Komsomolets".

COMMENTAIRE

Valentin Kiselev, membre de l’Union des architectes désapprouve fermement la construction de la tour.
Saint- Petersburg est la capitale de l'empire russe. Cela a tout de même une portée internationale. La ville était construite par de grands maîtres. C'est pourquoi, de telles questions ne se décident pas simplement par la volonté d'un gouverneur ou même du « Gazprom ». Il y a des organisations internationales, il y a l’ « UNESCO » qui protège les intérêts internationaux en matière de la culture. C'est pourquoi, je trouve que la discussion principale se poursuivra dans l’avenir. Il y a une quantité suffisante de gens intéressés par la préservation de l'aspect historique de la ville. Mais l'État y joue un rôle peu sympathique, montrant qu’il est prêt à tout pour de l'argent. Quelqu’un a eu une telle idée à la tête, et maintenant, on s’apprête à barrer toute l'histoire.
C’était un commentaire de Valentin Kiselev, membre de l’Union des architectes.
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