Le président russe Dmitri Medvedev a l’intention de discuter pendant sa visite du 20 octobre en Serbie de certains projets d’envergure dont celui d’énergétique. La participation de la Serbie au projet « South Stream » le plus important d’entre eux, est à l’ordre du jour de la visite.
Le projet « South Stream » tient la concurrence à celui de gazoduc « Nabucco » qui devrait contourner la Russie et qui est soutenu par l’UE et les USA. Ces derniers ont tenté en son temps de convaincre les participants éventuels au projet « South Stream », y compris la Serbie, de prendre part à ce projet alternatif. Les autorités serbes, en se rendant compte du caractère problématique du projet « Nabucco » au point de vue de son remplissage en gaz, ont finalement retenu la variante plus fiable qui est le projet « South Stream », a noté dans une interview exclusive à la « Voix de la Russie » Guennadi Chmal, président de l’Association des industriels pétro-gaziers de Russie.
Les livraisons de gaz russe revêtent une grande importance pour l’ensemble de l’Europe et particulièrement pour les Balkans. Cette région a été la plus touchée pendant la crise gazière provoquée en hiver dernier par l’Ukraine, pays de transit de gaz. Il n’y a pas de gros entrepôts souterrains pour le gaz dans les Balkans, comme d’ailleurs il n’y pas d’infrastructure pour recevoir du gaz liquéfié. Les pays balkaniques sont le plus intéressés pour que le gaz leur soit livré sans interruptions ni problèmes, pour que l’approvisionnement en énergie et en chauffage soit le plus fiable. En prenant en considération qu’il n’y a pas en Europe d’alternative au gaz russe, c’est précisément ce facteur qui a déterminé la position serbe et celle de certains autres pays de la région.
Le projet « South Stream » tient la concurrence à celui de gazoduc « Nabucco » qui devrait contourner la Russie et qui est soutenu par l’UE et les USA. Ces derniers ont tenté en son temps de convaincre les participants éventuels au projet « South Stream », y compris la Serbie, de prendre part à ce projet alternatif. Les autorités serbes, en se rendant compte du caractère problématique du projet « Nabucco » au point de vue de son remplissage en gaz, ont finalement retenu la variante plus fiable qui est le projet « South Stream », a noté dans une interview exclusive à la « Voix de la Russie » Guennadi Chmal, président de l’Association des industriels pétro-gaziers de Russie.
Les livraisons de gaz russe revêtent une grande importance pour l’ensemble de l’Europe et particulièrement pour les Balkans. Cette région a été la plus touchée pendant la crise gazière provoquée en hiver dernier par l’Ukraine, pays de transit de gaz. Il n’y a pas de gros entrepôts souterrains pour le gaz dans les Balkans, comme d’ailleurs il n’y pas d’infrastructure pour recevoir du gaz liquéfié. Les pays balkaniques sont le plus intéressés pour que le gaz leur soit livré sans interruptions ni problèmes, pour que l’approvisionnement en énergie et en chauffage soit le plus fiable. En prenant en considération qu’il n’y a pas en Europe d’alternative au gaz russe, c’est précisément ce facteur qui a déterminé la position serbe et celle de certains autres pays de la région.
La création de l’entreprise conjointe russo-serbe en vue de moderniser l’entrepôt souterrain à Banski Dvor permettra de renforcer la sécurité énergétique de la Serbie et d’autres Etats balkaniques qui, en cas de force majeure, pourraient profiter du gaz russe entreposé dans le réservoir de Banski Dvor.
