LA RUSSIE ET LA SERBIE CONSTRUISENT UNE NOUVELLE ARCHITECTURE DE SECURITE ENERGETIQUE EUROPEENNE

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Le gazoduc « South Stream » reliera la Russie à l’Europe via la Serbie. Les parties ont signé l’accord approprié à l’issue de la visite du président de Russie Dmitri Medvedev en Serbie.
Le gazoduc « South Stream » reliera la Russie à l’Europe via la Serbie. Les parties ont signé l’accord approprié à l’issue de la visite du président de Russie Dmitri Medvedev en Serbie.
L’élargissement du gazoduc transnational permettra de diversifier les itinéraires d’exportation d’hydrocarbures russes, d’atténuer les risques de transit. L’aménagement en Serbie d’un puissant dépôt souterrain de gaz permettra, à son tour, d’optimiser les livraisons de gaz russe à l’Europe compte tenu des facteurs saisonniers. L’entreprise russo-serbe se charge de l’établissement des projets, de la construction et de l’exploitation du gazoduc. La part de la Russie constituera 51% et celle de la Serbie – 49. Les parties participeront dans les mêmes parts aux projets conjoints d’aménagement et de gestion du dépôt dont la capacité de production sera portée à un milliard de mètres cube grâce aux investissements de la société « Gazprom ».
Ces projets d’envergure traduisent un progrès substantiel dans les rapports entre Moscou et Belgrade, a dit Dmitri Medvedev à l’issue des pourparlers avec son homologue serbe Boris Tadic.
Je voudrais confirmer que nous avons eu les pourparlers productifs ayant évalué les rapports bilatéraux qui se développent en ascendant. J’ai exprimé ma reconnaissance au président de Serbie des acquis enregistrés ces dernières années. Nous avons conçu de nouveaux projets ayant permis d’établir les liens solides entre nos pays. Pour adopter ces décisions il a fallu faire preuve de volonté politique. A mon avis, nous avançons dans une bonne voie. Les grands projets reflètent nos liens historiques, l’ambiance traditionnelle d’amitié et de confiance entre nos peuples.
La visite de Dmitri Medvedev en Serbie a coïncidé avec l’expiration du délai réservé par le règlement du Traité sur la Charte de l’énergie à l’issue duquel la Russie cesse d’observer son régime. Moscou a informé il y a deux mois de sa décision. Elle ne considère pas la Charte de l’énergie comme un document universel parce qu’il ne réglemente pas dans la mesure égale les intérêts des fournisseurs, des consommateurs et des transiteurs de ressources énergétiques. Il faut compléter ou remplacer le document. Medvedev a évoqué cette position de principe en rapport avec les projets énergétiques en Serbie.
Le développement économique de nos Etats et finalement la sécurité énergétique de l’Europe au nom de la laquelle nous œuvrons dépendent de la mise en œuvre des projets susmentionnés. La Russie a de tout temps été une grande puissance énergétique. Nous avons avancé toute une série d’initiatives en la matière. La sécurité européenne est fondée sur le respect des principes du droit international et prescrit la nécessité de réguler les questions énergétiques. Nous envisageons la construction d’une nouvelle architecture de sécurité énergétique conjointement avec tous les Etats, notamment avec nos partenaires serbes.
La construction du gazoduc assurera des milliers d’emplois en Serbie et promet d’importants bénéfices grâce au transit du gaz russe en Europe. La Serbie aura la possibilité de renforcer par là même son prestige géopolitique en Europe et constituera un maillon important dans la garantie de la sécurité énergétique européenne.
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