L’AFGHANISTAN ET LES MEMBRES DE LA COALITION SE PREPARENT AU DEUXIEME TOUR DES PRESIDENTIELLES

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Le fait que le président afghan ait accepté le deuxième tour des présidentielles démontre sa grande responsabilité politique.
Le fait que le président afghan ait accepté le deuxième tour des présidentielles démontre sa grande responsabilité politique. C’est ainsi que le sénateur américain John Carry a apprécié la décision de Hamid Karzai de se mesurer une nouvelle fois avec son adversaire principal, l’ancien ministre des Affaires Etrangères Abdullah Abdullah.
Le scrutin du 2O août n’a pas désigné le gagnant. Après avoir revu « les bulletins douteux » et examiné les irrégularités fixées, le président sortant a manqué de quelques dizaines de pour cent pour être réélu. Le deuxième tour des présidentielles aura lieu le 7 novembre.
Selon les experts, les chances de Hamid Karzai restent préférables. Deux circonstances pourraient jouer conte lui. La première – si l’opposition se regroupe autour d’Abdallah Abdallah. La seconde – si la participation électorale est basse, ce qui n’est pas exclu. Environ 3O% des électeurs se sont rendus aux urnes le 2O août. Aujourd’hui, de nombreux partisans du président sortant ne dissimulent pas leur déception. Ils ont voté malgré les menaces des talibans, et le président, selon eux, a fait montre de faiblesse. N’empêche que les chances de Hamid Karzai demeurent élevées, estime l’expert de l’Institut russe d’études stratégiques Ajdar Kourtov.
Karzai a cédé sous la pression moins de l’opposition que de ses alliés parmi les forces coalisées qui, obnubilés par l’idée de démocratiser l’Afghanistan, ont déclaré que les élections avaient été illégitimes avec un grand nombre d’abus et de falsifications. Je pense que Karzai recevra plus de suffrages que son adversaire, les Afghans étant traditionnellement une nation, divisée en clans ethniques, territoriaux et autres.

La situation électorale s’est immédiatement répercutée sur les projets des membres de la coalition internationale, notamment sur la décision d’envoyer en Afghanistan des renforts américains. Le chef de la Maison Blanche Barack Obama a relevé cet aspect au cours de son interview à la chaine MSNBC. Il est probable, a-t-il déclaré, que nous formions une stratégie avant l’apparition des résultats du vote, mais nous n’allons pas la divulguer. Obama a précisé que toute décision de l’administration dépendra de « la légitimité du partenaire » en la personne du gouvernement afghan.
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