LA RUSSIE ET LE TADJIKISTAN CONSOLIDENT LEUR ALLIANCE

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La coopération économique et militaro-technique aussi bien que la lutte commune contre le danger du trafic de drogues sont à l’ordre du jour des pourparlers entre les présidents russes et tadjik Dmitri Medvedev et Emomali Rakhmon qui se tiennent à Moscou.
La coopération économique et militaro-technique aussi bien que la lutte commune contre le danger du trafic de drogues sont à l’ordre du jour des pourparlers entre les présidents russes et tadjik Dmitri Medvedev et Emomali Rakhmon qui se tiennent à Moscou. Le leader tadjik effectue sa première visite d’Etat en Russie.
La visite de si haut niveau atteste que les deux parties fondent leurs relations sur un partenariat stratégique qui revête un caractère d’alliance. Encore que le chiffre d’affaires connaisse une certaine baisse à cause de la récession, la Russie et le Tadjikistan ont l’intention de leur donner une nouvelle impulsion.
La lutte commune contre le trafic de drogues est l’une des priorités de la coopération russo-tadjique. Emomali Rakhmon a avancé l’idée de créer une ceinture antidrogues autour de l’Afghanistan, rappelle Andreï Grozine, chef du département de l’Asie Centrale et du Kazakhstan de la l’Institut de la CEI.
Je pense que Moscou et Douchanbé sont capables d’adopter de nouvelles approches dans le but de combattre en commun le trafic illégal de drogues. Il n’est pas un secret que le problème du narcotrafic a non seulement diminué, mais, au contraire, le flux des drogues ne fait que s’accroître en Afghanistan après le départ des gardes-frontières russes de Piandj et leur remplacement par l’effectif tadjik. Les deux pays doivent déployer des efforts cardinaux.
Il existe en même temps des problèmes relevant directement des présidents. Il s’agit avant tout de la plus grande base militaire russe à l’extérieur de la Russie qui se trouve en territoire tadjik dont l’effectif compte 7 mille personnes. Elle constitue un élément fondamental du système de sécurité dans la région de l’Asie Centrale. Il existe aussi d’autres problèmes dans les relations bilatérales entre Moscou et Douchanbé qui doivent, selon notre expert Andreï Grozine, se régler d’une manière pragmatique et compte tenu du fait que la Russie et le Tadjikistan ont été et restent des partenaires stratégiques.
Il est clair que la Russie octroiera l’aide sous des garanties fermes. La Russie ne peut, à cause de la crise, dépenser l’argent sans conditions quelconques, sans maintenir des relations particulières, comme entre la Russie et le Tadjikistan.
La première entrevue dans une ambiance de détente et « sans cravates » qui s’était tenue à la veille des pourparlers a montré que les deux parties aspirent à régler en commun tous les problèmes et à consolider l’alliance russo-tadjique.
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