LE TRAITE DE LISBONNE OUVRE LA VOIE VERS L’ACCORD DE BASE SUR LE PARTENARIAT RUSSIE-UE

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Le Traité de Lisbonne supposant la refonte de l’UE est entré en vigueur. Il n’annule pas les accords fondamentaux ni la structure intérieure de l’Union. Les eurocrates se montrent optimistes en espérant que la procédure d’adoption des décisions sera plus simple et le prestige de la communauté sera renforcé.
Le Traité de Lisbonne annule pratiquement le droit de veto, les décisions seront adoptées suivant le principe d’une double majorité : au moins 55% des pays habité d’au moins 65% de la population des pays de l’Union devront voter pour. Le président de l’UE élu pour un délai jusqu’à cinq ans représentera l’UE sur l’échiquier international. Le Belge Herman Van Rompuy est élu pour 2,5 ans. Le ministre des AE de l’Union européenne est maintenant responsable de la politique extérieure commune des pays membres.
La crise institutionnelle est en fait réglée au sein de l’UE mais les problèmes subsistent, dit le chef de la section de la sécurité européenne de l’Institut d’Europe de l’Académie des sciences de Russie Dmitri Danilov.
L’UE sera dotée de nouvelles structures, aura le président et le ministre des AE. Une question s’impose : sera-t-elle plus efficace ? Peut-être, au plan organisationnel. Les pays de l’UE ont constaté depuis longtemps l’inefficacité des décisions politiques au sein de l’UE. Le Traité de Lisbonne permet de régler ce problème car il offre aux pays de l’UE la possibilité de s’entretenir avec le président élu pour longtemps.
Il faudra concerter l’éventail des prérogatives du président et du chef de la diplomatie de l’UE. Les changements dans le monde en dépendent. La Russie est intéressée à consolider les institutions européennes. Il est temps pour la Russie et l’UE de concerter un nouvel accord de base sur le partenariat. Le président Dmitri Medvedev et le chef de la diplomatie Serguei Lavrov sont convaincus que le dialogue sera plus constructif grâce au Traité de Lisbonne. Il est plus simple de s’entretenir avec un partenaire. Or, cela n’est possible qu’en cas d’une authentique intégration européenne.
Autrement dit, il est difficile de préciser les délais de signature d’un nouvel accord de base sur le partenariat Russie-UE tant qu’il n’est pas clair si Bruxelles demeurera le centre d’adoption des décisions européennes ou bien ce sera la prérogative des administrations des pays membres.
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