LE LAVADE DU CERVEAU AUX XÉNOPHOBES

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Le président Dmitri Medvedev a pris part au forum des médias européens et asiatiques o ù des problèmes du journalisme étaient examinés.
Le président Dmitri Medvedev a pris part au forum des médias européens et asiatiques où des problèmes du journalisme étaient examinés. Le journal «Rossiiskaia Gazeta» écrit qu’au forum, près de 150 chefs des médias populaires des pays de la CEI et des Pays Baltes sont venues. Le journal marque que Medvedev a commencé l'intervention par la constatation du fait que les pays de l'ancienne Union Soviétique vivent depuis deux décennies déjà dans de différents États et c'est pour cela, qu'il faut refaire connaissance. Ces dernières années, il y avait de nouvelles formes de la réception de l'information, qui sont, pour la plupart des personnes présentes dans la salle, des concurrents. Parmi eux, il y a des journaux Internet personnels – des blogs. «C’est une forme pas mauvaise du tout des relations directes», a rappelé Medvedev. Ils donnent la possibilité de se sentir un peu journaliste, a-t- il avoué.

Le journal «Nezavissimaya Gazeta» marque que le président devait répondre à la question sur la croissance des humeurs xénophobes en Russie. «Les humeurs xénophobes se sont renforcées ces dernières années», – a reconnu Medvedev. «Chez nous, il existe ce problème, il faut s'en occuper», a-t-il souligné. D'après lui, «pour ceux qui proclament les opinions de telle sorte», indépendamment du fait, s’il s’agit des fonctionnaires ou non, « une responsabilité juridique directe sera appliquée». «Tous doivent répondre pour cela, et quant à la responsabilité, elle doit être différente – en commençant par un lavage ordinaire du cerveau dans les cas où cela peut être efficace, et jusqu’aux mesures dures de responsabilité pénale», – a dit le président.

Le journal "le Commerçant" écrit qu'à la fin de la conversation, le rédacteur en chef du journal russophone ouzbek «Nouveau Siècle» a posé la question sur l’attitude du président envers la substitution de la liberté de parole par tout ce qui est permis «jusqu'à l'utilisation du lexique non normatif». «J'espère, premièrement, que chez vous, en Ouzbékistan, tout va bien avec cela (avec la liberté de l’expression), — a noté Medvedev. — chez nous aussi, tout va bien avec cela, ce que notre dialogue démontre, bien évidemment». Le président a communiqué qu’il y avait réfléchi plus d'une fois (au sujet de la liberté de parole): «C'est un sujet philosophique très compliqué: où se trouvent les frontières de ce qui est permis, mais qu’est-ce qui est un tabou». «Je trouve aussi, comme vous, que le lexique non normatif, en tout dans les médias, ne doit pas être utilisé, — a déclaré Medvedev, — mais je ne suis pas assuré que nous soyons soutenus par l’assistance. Les autres nous diront que le lexique non normatif est une partie de notre culture, et nous l'utilisons parfois. Doucement».

Le journal "Vremia Novostieï" déclare qu’un journaliste géorgien a entrepris une tentative de perturber un déroulement calme de l’événement. Malgré les objections de la salle, et bien que le microphone ne lui ait pas été donné, il est intervenu quand même. «Nous vous demandons d'ajuster la politique de la Russie en ce qui concerne la Géorgie — non vis-à-vis de certaines personnes, mais en ce qui concerne la Géorgie — et d’utiliser dans cette politique plutôt des motivations positives que le fouet : en matière de transport, des visas, des questions du règlement des conflits. Ce sera correct et servira aux intérêts de la Russie et de la Géorgie», — a dit le journaliste. «Merci. Vous avez vous-même posé la question, y avez répondu, m'avez donné un conseil. Ca y est!» — a répondu le président
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