LA MENACE TERRORISTE RESTE

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Certaines structures fortes de Russie ont fait les bilans du travail en matière de lutte contre le terrorisme cette année, écrit le journal «Nezavissimaya Gazeta». Ces bilans n’inspirent pas du tout de l'optimisme aux citoyens ordinaires. La menace du terrorisme en Russie reste.
Certaines structures fortes de Russie ont fait les bilans du travail en matière de lutte contre le terrorisme cette année, écrit le journal «Nezavissimaya Gazeta». Ces bilans n’inspirent pas du tout de l'optimisme aux citoyens ordinaires. La menace du terrorisme en Russie reste. Divers objets de l'infrastructure et les lieux du séjour massif des gens ne sont pas assez bien protégés.
Le FSB et le Ministère de l’Intérieur, certes, ne tournent pas les pouces. On a défini un ensemble de mesures antiterroristes, dont plusieurs portent la griffe "tout à fait confidentiel" et «Importance Spéciale». Pourtant, selon les déclarations récentes des chefs des structures fortes, ces mesures sont visibles, comme on dit, à l'œil nu. L'armée est maintenant radicalement réduite, ce qui montre que les menaces extérieures ne sont pas aussi actuelles pour le pays, qu’auparavant. C'est-à-dire, la réforme (y compris la réduction) de l’armée se passe à toute vitesse, mais "la construction" des Forces intérieures de sécurité est étendue jusqu'à 2020. Les forces intérieures de sécurité font preuve d’une plus grande efficacité, de sorte que, paraît-il, il ne s’agit pas de leur réforme.
D'ailleurs, les observateurs constatent la croissance des manifestations terroristes en Russie et n'excluent pas qu'une telle tendance se poursuive dans le futur, particulièrement dans le Caucase du Nord. En comparaison avec l'année passée, le nombre de crimes terroristes dans cette région a augmenté de cinquante sept pour-cent.

COMMENTAIRE
Le directeur général du Fonds National antiterroriste de Russie Oleg Netchiporenko dit pourquoi la lutte contre le terrorisme n'est pas si efficace.
Ils coopèrent en forme d'un antagonisme, ces deux sujets – les systèmes antiterroristes et le terrorisme international. Mais les premiers agissent selon les principes de la bureaucratie universelle, les lois de Parkinson, j'appelle cela «instructivisme» (du mot "l'instruction"), mais le terrorisme international, lui, ses sujets, agissent selon le principe de libre création. Cela leur permet, en quelque sorte, de dépasser ces mesures, qui sont prises pour la neutralisation de leur activité. Je soulignerai un point important : les médias ne doivent pas évoquer les technologies de la résistance au terrorisme. L'espace d'information est déjà surchargé des informations sur la terreur. Cela engendre dans la société une sorte de psychose. Il y a une règle – «chacun doit porter sa propre valise». C'est le souci de ceux qui sont appelés à résister aux manifestations du terrorisme dans le champ juridique et dans la sphère de réaction rapide.

C’était le commentaire du directeur général du fonds National antiterroriste de la Russie Oleg Netchiporenko.
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