LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT DU CLIMAT: PAS DE RESULTAT

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La fameuse conférence de Copenhague sur le climat qui avait réuni les leaders de plus d’une centaine de pays, s’est terminée par un fiasco.
La fameuse conférence de Copenhague sur le climat qui avait réuni les leaders de plus d’une centaine de pays, s’est terminée par un fiasco.

Le journal « Vremia Novostei » écrit que maintenant, ceux qui veulent lutter contre le réchauffement climatique, ne peuvent compter que sur la conférence suivante au Mexique. Il y est promis de prendre des engagements concrets. Le document actuel prévoit l’octroi aux pays en voie de développement d’une aide urgente de trente milliards de dollars au cours des prochaines trois années, et 100 milliards jusqu’à 2020. Les pays en voie de développement espéraient obtenir beaucoup plus.
Le journal « Le Commerçant » informe que les négociations tournaient en scandale tout le temps. D’abord, la délégation américaine a annoncé avoir atteint un accord avec la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud. Cet accord devait devenir un pas important sur la voie de lutte contre le réchauffement global. Mais dès que les Américains l’ont annoncé, la Bolivie, le Vénézuela et Cuba ont formulé un ultimatum. Ces pays ont déclaré leur refus de se joindre à n’importe quel accord conclu avec qui que ce soit par le président américain Barack Obama et ils ont quitté la conférence. Barack Obama, lui, est parti vendredi, mais après son départ, les négociations ne sont pas devenues plus fructueuses.

Le journal « Vedomosti » note que le travail sur le document final a pris plus de temps qu’il n’était prévu, une journée de plus. Seulement samedi vers midi, les leaders mondiaux ont pu tomber d’accord sur quelque chose. Avant cela, les négociations ont pu échouer sept fois. Enfin, 185 pays sur 193 présents l’ont signé. Dans l’accord, les parties se sont déclarées prêtes à tout faire pour maintenir la hausse de la température mondiale jusqu’à 2 degrés, mais n’ont pas noté quelques paramètres de réduction des émissions des gaz à effet de serre.

Le journal « Nezavissimaya Gazeta » écrit que la question qui a provoqué le plus de controverses, est celle-ci : les pays en voie de développement, doivent-ils ou non limiter les émissions. Si oui, qui paiera ces efforts ? La plupart des pays en voie de développement estiment qu’il faut garder le protocole de Kyoto qui expire en 2012. Les représentants des pays en voie de développement ont traité de « suicidaire » le document final de la conférence de Copenhague. Le chef de la délégation de l’Etat minuscule de Togo, situé sur une île, a déclaré que les mesures insuffisantes contre le réchauffement climatique feraient disparaitre cet état, et il n’a pas signé le document ne voulant pas « vendre son avenir ».
Le président de Russie Dmitri Medvedev a traité « d’assez modestes » les résultats du sommet. Il a dit que le travail progressait très difficilement, mais à la fin, on avait réussi a faire un document reflétant la vision de différents pays sur la manière de perfectionner le travail sur l’amélioration de la situation écologique dans le monde et les mesures en vue de prévenir des changements néfastes du climat, écrit le journal « Rossiiskaia Gazeta ».
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