DIMITRI MEDVEDEV : IL FAUT RELANCER D’URGENCE LE PROCESSUS DE PAIX AU PROCHE-ORIENT ET Y CREER UNE ZONE LIBRE D’ARMES NUCLEAIRES

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Le président de Russie Dimitri Medvedev a relevé la grande actualité de l’aménagement au Proche-Orient d’une zone libre de toutes armes d’extermination massive et de leurs vecteurs.
Le président de Russie Dimitri Medvedev a relevé la grande actualité de l’aménagement au Proche-Orient d’une zone libre de toutes armes d’extermination massive et de leurs vecteurs. C’est ce qu’indique le message, transmis au chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak par le ministre russe des AE Sergueï Lavrov.
D’après M. Medvedev, pour faire aboutir le règlement au Proche-Orient il importe extrêmement que les Palestiniens et Israël suivent les prescriptions de la « feuille de route » et renoncent à des actions unilatérales. Une autre tâche d’actualité est, selon Moscou, de rétablir au plus vite l’unité palestinienne sur la plateforme de l’OLP et de l’initiative de paix arabe. Le président russe a exprimé la conviction qu’un redémarrage du processus de paix au Proche-Orient demandait des efforts énergiques conjugués du quartette des médiateurs internationaux, des parties régionales intéressées et de toute la communauté mondiale.
Toutes ces questions étaient discutées au Caire par le chef de la diplomatie russe avec son collègue égyptien Ahmed Abul Gheit, le président Hosni Moubarak et le secrétaire général de la Ligue Arabe Amr Moussa. Notre envoyée spéciale Elesaveta Issakova informe :
Les parties sont unanimes à considérer qu’à l’étape présente il importait beaucoup que tous ceux qui peuvent d’une manière ou d’une autre influer sur la situation au Proche-Orient examinent collectivement l’état de choses au regard du règlement israélo-palestinien. Les actions et initiatives unilatérales n’apportent plus de résultats. Un travail collectif s’impose.
Le ministre des AE de Russie s’est opposé à une marginalisation du rôle de l’ONU et de son Conseil de Sécurité dans le processus de règlement proche-oriental. Le secrétaire général de la Ligue arabe a remarqué que c’est précisément la marginalisation du rôle de l’ONU qui était à l’origine de l’impasse dans ce domaine. Amr Moussa a ajouté que l’idée de la tenue d’une conférence sur le Proche-Orient à Moscou restait valable. M. Lavrov a pour sa part exprimé son désaccord avec l’opinion que quelqu’un freinait délibérément sa préparation. La Russie et la Ligue arabe ont bien des opinions qui convergent et aspirent à interagir. C’est ce qu’a confirmé la signature au Caire du Mémorandum sur l’institution du forum russo-arabe de coopération.
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