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La Russie et la Géorgie peuvent renouer leur communication terrestre par l’unique point de passage adapté à ces fins « Kazbeghi-Verkhni Lars ». D’après les informations des deux parties, Moscou et Tbilissi sont bien proches de l’entente respective.
La Russie et la Géorgie peuvent renouer leur communication terrestre par l’unique point de passage adapté à ces fins « Kazbeghi-Verkhni Lars ». D’après les informations des deux parties, Moscou et Tbilissi sont bien proches de l’entente respective. Simultanément des pourparlers sont en cours au sujet d’une reprise des liaisons aériennes.
Le seul point de passage officiel à la frontière russo-géorgienne à « Kazbeghi-Verkhni Lars » a été fermé pour des travaux de réparation il y a quelques ans. A ce jour, selon des personnes officielles, les postes de contrôle, de part et d’autre de la frontière, sont prêts à l’exploitation. Des concertations non-politiques sont en cours. Pour le moment on ignore quand ce point de passage sera rouvert. Certaines informations évoquent la date de 1er mars 2010. Mais la réponse exacte n’est pas connue, tout comme la date de l’achèvement des négociations. En revanche, des attentes positives existent, dit le rédacteur en chef de l’édition Georgia Times Maïhaz Goulachvili.
Pour la Géorgie la réouverture du point de passage à Verkhni Lars revêt une importance stratégique, parce que la province de Kazbeghi connaît une situation très difficile. C’est une route stratégique qui relie la Géorgie à la Russie. Et j’espère qu’à l’avenir des démarches sérieuses soient entreprises et que la Géorgie et la Russie trouvent des points de rapprochement pour devenir des partenaires stratégiques au Caucase.
La nouvelle, concernant aussi un éventuel renouvellement des liaisons aériennes, a de même suscité de l’enthousiasme à Tbilissi. Moscou se dit prête à une telle démarche, à condition que Tbilissi garantisse la sécurité des équipages russes. La reprise des vols commerciaux serait une autre bonne nouvelle, est convaincu Maïhaz Goulachvili, si on ne l’empêche pas.
S’il n’y a pas de provocations de la part des autorités géorgiennes, parce qu’elles y sont plus enclines. Elles ont des leviers d’influence énormes sur l’opinion et l’espace informationnel. De plus, elles ont des alliés dans l’ex-administration Bush, qui ne souhaitent pas que la Russie et la Géorgie trouvent un langage commun. A la différence de celle du président américain Barack Obama.
Les divergences politiques entre Moscou et Tbilissi ne doivent pas empêcher la communication des deux peuples. C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat russe Dimitri Medvedev, en remarquant que même s’il n’a pas de sujet à traiter avec M. Saakachvili, Moscou n’avait rien contre une réouverture des voies de transport.



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