L'UNION DOUANIÈRE –UNE PERCEE INTÉGRATIONNISTE DANS L'ESPACE POSTSOVIÉTIQUE

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Une percée intégrationniste dans l'espace de la CEI est faite. C’est comme ça que plusieurs experts considèrent le début de l'activité dès le 1 janvier de l'Union Douanière de la Russie, la Biélorussie et du Kazakhstan.
Il convient de rappeler que ces trois républiques possèdent presque 83 pour-cent du potentiel économique de l'ex-URSS. Après la levée des restrictions douanières, leur économie unie pourra acquérir une nouvelle qualité, dans ce cas, ce n’est pas tout simplement la somme de trois nombres à additionner. En particulier, la création de l'Union Douanière dynamise les processus d’une coopération industrielle, de la création des nouveaux postes de travail, permettra d'utiliser plus efficacement le potentiel de transit et de recevoir les meilleures conditions pour la sortie sur les marchés internationaux. Voici comme le directeur général du Centre de l'étude de l'espace postsoviétique Alexeï Vlasov considère les perspectives de l'activité de l'Union Douanière dans l'interview à «la Voix de la Russie» : Maintenant, au fond, on a entièrement formé la base juridique de l'Union Douanière. Il y a, en réalité, un territoire douanier commun, dans lequel les droits de douane ne sont pas perçus et les restrictions du caractère économique, à l'exception des mesures spéciales antidumping et celles de compensation, ne sont pas appliquées. On coordonne la nomenclature commune des tarifs sur quelques milliers d’articles, ainsi que les mesures communes du réglage du commerce avec les pays tiers.
La Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie avaient, naturellement, des divergences de vues sur certains articles. "La troïka" a pu coordonner les approches communes qui ont permis de surmonter l'égoïsme national et de se mettre d'accord selon les zones les plus problématiques. Vers le 1 janvier 2010, sur la plupart de ces contradictions, les questions sont levées. Maintenant, on met une nouvelle tâche — via l'Union Douanière, déboucher graduellement vers l'espace économique uni.
Peut-être, une seule question importante reste irrésolue : c’est l’entrée des membres de l'Union Douanière dans l'organisation mondiale du commerce (OMC). Il y a deux modèles, dont chacun a des qualités et des défauts : l'entrée à l’OMC séparément, mais selon les conditions générales pour tous les trois pays, ou bien l'entrée en tant qu’une Union Douanière, un organisme collectif. Mais dans ce cas, apparaissent des problèmes juridiques liés au fait qu'en principe, l'entrée collective à l’OMC n'est pas supposée. C'est pourquoi, il est plus probable quand même, que la première variante soit choisie.
Mais dans tous les cas, le début de l'activité de l'Union Douanière est estimé par les experts comme une percée très sérieuse dans l'espace postsoviétique. Et non seulement pour ces trois pays. La Kirghizie a déjà déclaré son intention de se joindre à l'Union Douanière.
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