LES RESEAUX DU FINANCEMENT DES MILICES ILLEGALES DU DAGUESTAN SONT DEVOILES

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On a trouvé des notes des leaders des bandits liquidés le dernier jour de l’année passée au Daguestan, république russe du Caucase du Nord, qui montrent les réseaux du financement des milices illégales daghestanaises.
Il convient de rappeler que jeudi, dans une des régions de la république, les forces de l’ordre avaient essayé d’arrêter une voiture pour un contrôle, mais ses passagers ont ouvert le feu. Les policiers ont répondu, et quatre combattants ont été tués. Dans la voiture, on a trouvé un grand nombre d’armes, de munitions, d’explosifs. Mais ce sont des notes des bandits qui présentent un intérêt plus grand. Ce sont une espèce d’un carnet de recettes et de dépenses sur l’utilisation des fonds et les sources de leur arrivée. Dans les notes, figures des dizaines de millions de roubles. Comme on le voit d’après ces notes, une partie d’argent était soutirée des hommes d’affaires locaux, l’autre venait des Emirats Arabes Unis, de Géorgie, de Turquie, d’Azerbaïdjan. Cela rappelle une fois de plus que le terrorisme n’a pas de frontières. La lutte contre lui doit être réalisée par les efforts conjugués de la communauté internationale, croit l’expert-orientaliste Vladimir Isaev.
Il est clair que les terroristes n’agissent pas tout seuls. Pour commettre une attaque, il faut des explosifs, des armes etc. Il est clair qu’il soit impossible de les fabriquer à la maison, il faut les cherches ailleurs. Donc, on a des producteurs, des dealers, des intermédiaires. Il y a des chefs des organisations terroristes et ceux qui accomplissent les attentats. Un seul pays ne pourra pas se battre contre toute cette chaine. Donc, il faut des efforts internationaux conjugués pour effectuer un contrôle rigoureux sur la fabrication des choses pareilles et pour ne pas permettre qu’elles soient vendues aux gens capables de les utiliser pour le mal de toute l’humanité. Plus étroits seront les contacts entre divers services étatiques et la population en matière de lutte contre le terrorisme, plus vite cette menace diminuera.
Naturellement, une des orientations principales de lutte contre le terrorisme, c’est la liquidation des flux financiers alimentant l’activité des milices illégales. Comme le montre l’expérience de Tchétchénie, république voisine, l’activité des bandits a considérablement faibli lorsque les réseaux de soutien financier étaient fermés et les intermédiaires étaient liquidés. On espère au Daguestan que la liquidation des leaders des bandits le 31 décembre permettra de couper les liens pour le financement de l’activité des milices illégales.

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