Moscou se réjouit de ses relations stratégiques avec l'Arménie (Lavrov)

© RIA Novosti . Eduard PesovSergueï Lavrov
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La Russie se réjouit de ses relations stratégiques et de son partenariat avec l'Arménie dans tous les domaines, a affirmé jeudi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une rencontre avec le président arménien Serge Sargsian à Erevan.

La Russie se réjouit de ses relations stratégiques et de son partenariat avec l'Arménie dans tous les domaines, a affirmé jeudi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une rencontre avec le président arménien Serge Sargsian à Erevan.

M. Lavrov a transmis à M. Sargsian les salutations de son homologue russe Dmitri Medvedev, soulignant que "le chef de l'Etat russe espérait voir le dialogue entre les deux pays s'intensifier en 2010", selon le service de presse du président arménien.

M. Sargsian a pour sa part déclaré que l'Arménie ferait tout son possible pour approfondir les relations bilatérales.

"Nous sommes reconnaissants à la Fédération de Russie pour les efforts qu'elle a déployés en vue de régler le conflit du Haut-Karabakh et de normaliser les relations arméno-turques", a-t-il fait remarquer.

Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en 1988, après que cette région peuplée essentiellement d'Arméniens eut annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan. Lors du référendum organisé dans le Haut-Karabakh le 10 décembre 1991 (soit quelques jours avant la désintégration officielle de l'Union soviétique), 99,89% de la population se sont prononcés pour l'indépendance totale vis-à-vis de l'Azerbaïdjan. Les résultats du référendum ont fourni un prétexte à des affrontements armés à la suite desquels l'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept régions adjacentes. Les hostilités ont fait environ 15.000 morts et ont contraint près d'un million de personnes à quitter leurs foyers.

L'armistice signé le 12 mai 1994 à Bichkek a instauré un cessez-le-feu qui est toujours respecté.

L'Arménie et la Turquie n'entretiennent pas de relations diplomatiques bilatérales depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991, et la frontière commune entre les deux pays est fermée depuis 1993 à l'initiative d'Ankara.

Cette inimitié s'explique, entre autres, par le soutien d'Ankara à la position azerbaïdjanaise sur le conflit du Haut-Karabakh et par la réaction violente de la Turquie à la reconnaissance internationale du génocide arménien de 1915. Les négociations arméno-turques sur la normalisation des relations bilatérales ont été lancées en 2007 avec la médiation suisse et se poursuivent actuellement avec celle de Moscou.

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