Washington a proposé quelques variantes du lancement possible de cette coopération. Selon l'avis de Barack Obama, le système de l'ABM commun avec la Russie aurait un potentiel immense. L'échange des technologies et de l'information sur les tirs de missiles des tiers-pays peut assurer une grande sécurité pour la Russie, ainsi que pour les États-Unis, il en est assuré.
Les menaces aux peuples russe et américain du côté de ces "tiers-pays" élaborant les missiles de plus en plus parfaites, selon l'avis des Américains, augmentent constamment. "Ensemble, nous pourrions mieux répondre à ces menaces, et c'est pour cela que je suis un partisan ferme de la coopération avec la Russie dans l'élaboration des systèmes de l'ABM", - a dit le président des États-Unis.
Les propos d'Obama correspondent à ce que Moscou avait déjà proposé à l'époque. La question principale est de savoir qui se trouve derrière ces déclarations de Washington, croit le rédacteur en chef de la revue «la Défense Nationale» Igor Korotchenko.
Les Américains parlent depuis longtemps de leur désir de coopérer avec la Russie dans la sphère de l'ABM. Le prédécesseur d'Obama, George Bush, en parlait déjà. Cependant, ce sujet était une des plus conflictuels dans les relations américano-russes. Et même si Obama a les intentions beaucoup plus sérieuses que Bush, ce sont seulement les intentions, croit le rédacteur en chef de la revue "la Russie dans la politique globale" Fiodor Lukijanov.
Pour coopérer dans cette sphère, il faut deux circonstances. Premièrement, un très haut niveau de confiance. Deuxièmement, la compréhension commune du caractère des menaces possibles est nécessaire. Mais quant à l'estimation des menaces, ici, en général, rien n'est clair encore.
Une autre déclaration de Barack Obama a également attiré l'attention. Le système de l'ABM que les États-Unis veulent installer en Europe, n'est pas dirigé contre la Russie, mais il est conçu pour la protection des alliés américains, leurs partenaires, et le peuple américain contre «des menaces qui émanent de la part d'autres pays, tels que l'Iran».