Sommet de l'APEC: recherche de consensus sur fond de l'égoïsme national

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Le sommet de l'APEC s'ouvre le 13 novembre à Yokohama. Beaucoup d'intérêt

Le sommet de l'APEC s'ouvre le 13 novembre à Yokohama. Beaucoup d'intérêt est porté à la participation au sommet des dirigeants de la Russie, des États-Unis, de la Chine et du Japon, premièrement à cause de la crise monétaire entre Washington et Pékin, et puis à cause de l'aggravation des différends territoriaux entre Tokyo d'une part et Moscou et Pékin de l'autre.

Dans les couloirs du sommet on n'exclut pas que c'est à cause du refroidissement des relations entre Pékin et Tokyo autour des îles dans la mer de Chine orientale qu'on a annulé la tradition la plus marquante de l'APEC qui est de photographier les chefs d'États en costumes nationaux du pays hôte du sommet.

Une des nouvelles principales à la veille du sommet est la confirmation que l'entretien des dirigeants de la Russie et du Japon aura effectivement lieu. Ce message a été fait la secrétaire de presse du président Natalia Timakova. Actuellement on concorde l'emploi du temps et projette de discuter au cours de l'entretien du développement des relations russo-japonaises. Lors de ces entretiens la partie japonaise soulève traditionnellement la question sur le statut territorial des îles Kouriles. La position russe n'a pas changé, souligne Natalia Timakova. La question territoriale a de nouveau fait du bruit après le voyage de Dmitri Medvedev à l'île de Kounachir que le Japon considère comme partie de ses "territoires septentrionaux". Le président russe a fait entendre que Moscou allait investir dans le développement des Kouriles méridionales et n'allait pas les céder à qui que ce soit. Lundi dernier le premier ministre japonais a déclaré qu'il espérait avoir un entretien avec Dmitri Medvedev au sommet à Yokohama pour discuter de la situation autour des îles litigieuses. La veille de l'entretien le Japon a renoncé à signer le protocole sur la coopération économique avec la Russie.

Entre-temps, on sait déjà que le sommet va appeler à se retenir d'imposer de nouvelles barrières à l'intégration économique portant préjudice au commerce extérieur. Aujourd'hui les économies de l'APEC représentent plus de la moitié du PIB mondial et 44% de son chiffre d'affaires. En même temps, on fait face de temps en temps aux tentatives de résoudre les problèmes de l'économie nationale aux dépens des intérêts de l'autre partie, note l'adjoint au directeur de l'Institut de l'Extrême Orient, Andreï Ostrovski.

"L'égoïsme national l'emporte toujours. La lutte des intérêts empêche souvent la mise en place d'un plan d'actions commun. Cela s'opère dans les questions où les grands États et les pays en développement doivent lâcher sur leurs intérêts. On n'arrive toujours pas à cette sorte de consensus."

La base d'un consensus des pays de la région serait le refus de nouvelles mesures protectionnistes en commerce et de restrictions d'exportations au moins pour les années à venir. Pour cela, il faut notamment déminer les champs des guerres monétaires. Cela réduirait fortement les risques des "actions de combat" en commerce international.

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