Crash de Smolensk : Donald Tusk rejette la thèse anti-russe

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Les hypothèses d’attentat ou d’assassinat planifié, avancées par l&rsquo

Les hypothèses d’attentat ou d’assassinat planifié, avancées par l’opposition polonaise, au sujet du crash de l’avion du président  polonais près de Smolensk sont infondées. C’est ce qu’a déclaré, mercredi, le Premier ministre polonais, Donald Tusk,  devant les députés de la Diète polonaise.

L’intervention de M. Tusk a constitué une réponse aux déclarations que  les dirigeants de la commission d’enquête polonaise ont avancées hier. Ils ont essayé d’endosser une partie de la responsabilité aux contrôleurs aériens de l’aérodrome de Smolensk. Selon les membres de cette commission, les aiguilleurs du ciel qui subissaient une pression,  n’ont pas informé l’équipage du Toupolev-154 des mauvaises conditions météorologiques, ni de la nécessité de se dérouter vers d’autres aérodromes cela a été entièrement démenti par la publication, sur le site du Comité intergouvernemental d’aviation (MAK), de la transcription intégrale de toutes les communications des contrôleurs aériens avec les pilotes de l’avion présidentiel polonais jusqu’au moment de son crash. L’action même d’avoir publié de ce document est sans précédent : il porte la marque « n’est pas à divulguer ». La copie des enregistrements de ces communications a démontré que les contrôleurs aériens ont mis en garde l’équipage du Toupolev-154 contre les mauvaises conditions météorologiques qui rendaient alors impossible l’atterrissage de l’appareil. Ils ont proposé plus d’une fois de le dérouter vers d’autres aérodromes.

En vue des élections législatives en Pologne, la catastrophe près de Smolensk est devenue pour les représentants de l’opposition  un moyen de pression et un thème de la campagne électorale. M. Tusk a noté que ceux qui avançaient les versions d’une catastrophe « planifiée » ne voulaient pas connaître la vérité et cherchaient à se créer un « ennemi sur la scène internationale ». Le chef du gouvernement polonais considère qu’un tel comportement est inadmissible.

Dans tout pays en campagne électorale, un parti sortant ou un parti qui aspire soit à rester, soit à accéder au pouvoir, fait feu de tout bois pour gagner les sympathies des électeurs. Par exemple, le parti « Droit et Justice » entrevoit dans une telle interprétation de la catastrophe des chances d’attirer un électorat antirusse qui ignore les faits. Un comportement agressif de ce genre est fréquent dans le monde, mais une telle volonté de mentir est beaucoup plus rare. Nous avons bien des experts qui voient les causes du drame dans les actions de la partie polonaise, mais  souvent leurs voix sont couvertes par ceux qui crient plus fort, commente  Jerzy Domanski, rédacteur en chef de l’hebdomadaire polonais Przeglad.

Néanmoins, en Pologne, nous percevons de plus en plus les voix qui soutiennent les conclusions du rapport du MAK. Les journalistes appellent à accepter la vérité, suivant laquelle la responsabilité du drame incombe à la Pologne seule.

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