Le président Dmitri Medvedev a déjà rencontré ce dernier. Le chef d’Etat russe a insisté sur les moyens politiques dans le règlement de ce conflit régional. A la différence de la coalition internationale en Libye, la diplomatie russe entend agir dans le respect des actes internationaux. Par des efforts communs, la communauté internationale peut aider le dialogue israélo-palestinien à sortir de l’impasse.
Aujourd’hui le principal problème réside dans le refus d’Israël d’arrêter la colonisation des territoires arabes occupés. Pour les Palestiniens, il s’agit des frontières de leur futur Etat. En effet, beaucoup repose sur la capacité des dirigeants israéliens à prendre conscience de nouveaux processus au Proche-Orient. Le règlement du conflit israélo-palestinien permettra de favoriser le règlement des conflits dans le monde arabe. La Voix de la Russie a interrogé l'expert russe Vladimir Akhmedov :
« En cas contraire, il sera très difficile de mener un dialogue politique. Israël continuera à avoir une mauvaise réputation dans les pays arabes mais aussi dans le monde islamique pour qui la ville de Jérusalem constitue un lieu saint. Et qui adopte un raisonnement suivant : si Jérusalem tombe demain, c’est la Mecque et Médine qui tomberont après-demain. Il faut savoir qu’il s’agit des principaux lieux saints musulmans ».
Il semblerait que le Premier ministre israélien ait décidé d'aborder également la question de la vente à la Syrie de missiles antinavires russes « Yakhont ».
Par ailleurs, Benyamin Netanyahou est venu à Moscou avec les clés de l’église Saint Serge à Jérusalem : les pèlerins russes pourront désormais se rendre en Terre Sainte et s’y sentir comme chez eux.