Le rapport de l’AIEA a divisé la communauté internationale (Presse)

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Le guide suprême de l'Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré hier

Le guide suprême de l'Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré hier que la République islamique d’Iran "répondrait en frappant fort" aux attaques des Etats-Unis et d’Israël, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Par ailleurs, après la Russie, la Chine s’est également prononcée contre le durcissement des sanctions frappant l’Iran et a appelé à rétablir les négociations au plus vite. Dans ce contexte, l’impasse dans laquelle s’est retrouvée la communauté internationale devient de plus en plus évidente, et dans la presse occidentale circulent des rumeurs sur une frappe préventive d’Israël contre les sites nucléaires iraniens très prochainement.

Rappelons que l’Iran nie catégoriquement toutes les accusations en qualifiant le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de contrefait à la demande politique des Etats-Unis. Par ailleurs, la Russie a également été critiquée. La presse occidentale qualifie ouvertement la Russie d'"allié de l’Iran"  et écrit qu’elle a "bloqué les nouvelles sanctions". Mitt Romney, candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle, dans un article de The Wall Street Journal, a violemment critiqué la politique de Barack Obama à cet égard. Mitt Romney affirme qu’en échange du redémarrage des relations, les concessions faites en ce qui concerne la défense antimissile (ABM) européenne et le nouveau Traité de réduction des armes stratégiques (START-3), Obama devait obtenir de Moscou le soutien des sanctions plus sévères contre Téhéran.

Moscou considère en effet que les appels à l’adoption de nouvelles sanctions sont

contre-productifs et fait remarquer que le problème nucléaire pourrait être utilisé comme prétexte pour renverser le régime en place en Iran. La Russie s’est également opposée catégoriquement à l’option militaire, en avertissant que cela aurait des conséquences négatives pour la sécurité à l’échelle globale.

Cependant, le nouveau rapport de l’AIEA, qui énonce les informations des enquêtes occidentales sur les développements militaires des spécialistes nucléaires iraniens, a acculé la communauté internationale dans l’impasse.

En particulier, on ignore en réalité quelles mesures les Etats-Unis et leurs alliés pourraient entreprendre, car les sanctions contre l’industrie iranienne du pétrole et du gaz conduiraient forcément à la hausse des prix du pétrole et à la panique sur les marchés financiers mondiaux qui sont déjà instables en raison de la crise de la dette en Europe.

Il demeure également un risque de guerre. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a laissé entendre la veille que tant si que des sanctions efficaces n’étaient pas adoptées contre l’Iran, Israël étudierait toutes les solutions possibles, y compris militaires.

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