Une guerre secrète contre l'Iran

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Victime de diversions et d'une pression politique et économique croissante de la part des pays occidentaux, Téhéran prend des mesures pour renforcer son potentiel militaire.

Le Corps iranien des gardiens de la révolution islamique (GRI) est en Etat d'alerte. Téhéran craint que le pays puisse être attaqué par l'Alliance atlantique qui veut supprimer les éléments clés de l'infrastructure nucléaire du pays. Il s'agit de mesures déployées dans le cadre du renforcement des sanctions économiques contre l'Iran par les pays occidentaux, qui vont même jusqu'à l'interdiction d'importer le pétrole iranien.

Le général Muhammad al-Jaafari, commandant du GRI a ordonné de disperser les missiles iraniens sur tout le territoire du pays.  De cette façon, ils pourront être protégés contre l'ennemi. Outre cela, quelques unités d'intervention rapide sont formées au sein des forces aériennes iraniennes. Elles organisent les manœuvres et travaillent les contre-attaques contre les ennemis possibles.

Ces dernières semaines, toute une série d'explosions puissantes a eu lieu en Iran. Le major-général Hassan Tehrani Moghadam, le «père du programme de missiles iranien», a été tué pendant l'une d'elles le 12 novembre dans le plus grand centre de recherches dans la région de Téhéran. Le 28 novembre une autre explosion a eu lieu dans la ville d’Ispahan. Une usine d'enrichissement de l'uranium a été touchée. Il y a quelques jours, les médias ont annoncé que les missiles iraniens ont abattu un drone américain RQ-170 Sentinel. Cet appareil a été prévu pour la reconnaissance aérienne. Toutes ces diversions font parler d'une vraie guerre secrète contre la République Islamique.

Une pression extérieure montante

Le mois dernier, les passions se sont exacerbées autour de l'Iran après un compte-rendu de l'AIEA qui suppose que l'Iran serait proche de la création d'une bombe atomique. Il s'agissait du renforcement des sanctions économiques et du bombardement possible des sites nucléaires iraniens, notamment par Israël. A l'époque, tous les experts de Voix de la Russie ont avancé l'hypothèse que Washington a provoqué ce processus. Cependant, la Maison Blanche  préfère rester de côté et résoudre le problème iranien à l'aide de Tel-Aviv.

En même temps, la pression économique sur l'Iran augmente. Des nouvelles sanctions vont compléter les sanctions de l'ONU et les sanctions unilatérales des Etats-Unis et de l'Union européenne. La Commission européenne étudie la question concernant l'interdiction d'importer le pétrole iranien et elle a déjà trouvé un consensus. Selon les représentants de la Commission Européenne, cette politique sera surtout efficace si les Etats-Unis et la Russie s'y joignent. Mais Moscou reste persuadé que des nouvelles interdictions et sanctions vont rendre la situation dans la région plus tendue.

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