Corée du Nord : le successeur de Kim-Jong-Il arrive au pouvoir

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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il a décédé à l'âge de 69 ans. La mort causée par une crise cardiaque est survenue le samedi 17 décembre lors d'un voyage et n'a été annoncée que lundi matin.

Kim Jong-Il dirigeait le pays depuis 1994, succédant à son père, Kim Il-Sung. Selon la version officielle, Kim Jong-Il est né le 16 février 1942 dans les montagnes coréennes. Selon une autre version, il est né en février 1941 dans la région de Khabarovsk en Union soviétique où servait alors son père. Kim Jong-Il s'est rendu trois fois en Russie. Sa dernière visite date de l'été dernier. Les gens qui le connaissaient personnellement, affirment que le dirigeant nord-coréen avait beaucoup vieilli ces derniers temps.

Pas de période d’essai

Le fils cadet de Kim Jong-Il, Kim Jong-Un est le successeur officiel de son père.  Âgé de 27 ou 28 ans il a fait ses études en Suisse, il parle anglais et allemand. En octobre 2010, il a fait sa première apparition en public en tant que successeur de Kim Jong-Il. Celui-ci a, d'ailleurs, fait le même chemin sauf qu'il a attendu une vingtaine d'années avant d'accéder au pouvoir, vingt ans pour se faire une réputation. Kim Jong-Un n'a pas eu droit à cette «période d'essai» ce qui ne lui facilite la tâche.

«Certes, Kim Jong-Un est jeune et cela fait seulement un an qu'il est le successeur officiel de son père. On voudrait bien qu'il ait eu plus de temps pour acquérir de l'expérience. Il n'est pas seul, il existe un organe collégial qui dirige le pays et, à mon avis, la situation restera sous contrôle», estime Alexandre Vorontsov de l'Institut russe des études orientales.

Agitation aux frontières de la Corée du Nord

Le décès du dirigeant nord-coréen a soulevé une agitation dans les États voisin. Le gouvernement japonais s'est réuni en urgence. Le président Sud-coréenLee Myung-bak a convoqué le Conseil de sécurité nationale après avoir ordonné le renforcement opérationnel de l'armée et appelé le président américain Barack Obama pour  obtenir la confirmation des engagements bilatéraux en matière de sécurité.

La Corée du Nord ne fera probablement pas de démarches militaires. Le danger est ailleurs,  la Corée du Sud appuyée par les Etats-Unis pourrait profiter de la situation.

 «Je crains que les Sud-coréens estiment qu'il est temps de faire pression sur la Corée du Nord afin d'essayer de saboter le régime. J'espère que la Corée du Sud fera preuve de retenue. Sinon cela pourrait mal se finir», a déclaré Guéorgui Toloraya de l'Institut russe de l'économie.

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