Interview avec Jadranka Šešelj

© Photo: EPAInterview avec Jadranka Šešelj
Interview avec Jadranka Šešelj - Sputnik Afrique
S'abonner
- Dans une interview, Vous avez dit un jour qu’une de vos tâches était le renouvellement et le renforcement des relations avec la Russie. De quelles orientations de coopération s’agit-il en premier lieu ?

- Dans une interview,  Vous avez dit un jour qu’une de vos tâches était le renouvellement  et le renforcement  des relations avec la Russie. De quelles orientations de coopération s’agit-il en premier lieu ?  Belgrade,  quels avantages dans la sphère économique et politique peut-il recevoir en coopérant activement avec Moscou ?   

- Je crois que la Serbie  devrait se rallier à l’Union Douanière – la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan  et devenir une partie intégrante  de l’espace économique commun.  L’expérience  des négociations avec l’UE jusqu’à présent est négative.  L’accord  de 2008 sur la stabilisation  et l’association avec l’UE   a détruit l’industrie et l’agriculture serbe et a augmenté le chômage et la pauvreté dans notre pays Notre unique perspective dans la sphère économique,  c’est la coopération avec la Russie.  Nous devons  conserver l’Accord sur le libre commerce de 2000,  car c’est notre unique possibilité d’effectuer les exportations et de se développer. 

Si nous faisons partie de l’UE, l’accord avec la Russie sera nul et les conséquences pour l’économie de notre pays seront catastrophiques.  Pour ce qui est  de la politique et la sécurité, la Serbie  doit devenir membre de l’OTSC. La Serbie ne doit pas devenir membre de l’OTAN. L’OTAN a dirigé l’agression contre la Serbie en  1999. L’OTSC  propose une coopération  sur le pied d’égalité  et, à la différence de l’OTAN,  cette union ne menace personne.  

- Les autorités actuelles de Belgrade estiment que l’entrée en UE n’a pas d’alternative. Et que pensez-vous là-dessus ?

- Bien sûr, l’alternative existe. C’est la coopération économique, politique et sécuritaire  avec la Russie, notre alliée historique. Toujours, lorsque la Russie était forte, la situation de la Serbie  dans les Balkans était bonne.  Tous comprennent que la Russie devient plus forte et l’UE connaît de grosses difficultés. Regardez la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie.  

- En Serbie, votre candidature était inattendue. Racontez, s’il vous plait, comment vous avez  pris cette résolution. 

- J’ai avancé ma candidature  pour aider mon époux et son parti,  aussi bien que ma patrie – la Serbie.  Je pense que les idées du parti radical serbe  peuvent faire du bien à  mon peuple et à mon pays. Si je deviens président,  je représenterai dignement la Serbie dans l’arène mondiale et je  défendrai les intérêts nationaux et sociaux  de nos citoyens. C’était mon idée.

- Que pouvez-vous dire  sur l’état de santé de votre époux ?  Y-a-t-il  des chances que monsieur   Šešelj  soit autorisé à revenir temporairement en Serbie avant le 6 mai ?

- Au cours des derniers mois, mon époux a subi plusieurs opérations sur le cœur. Je crois qu’il ne peut pas bénéficier d’une  bonne assistance médicale en prison, où il se trouve depuis 10 ans, toujours sans avoir été jugé.  Si le tribunal de La Haye était  équitable, il aurait été libéré. Ce tribunal subit une pression politique, surtout  de la part de l’Occident.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала