Il n'est pas démocratique à l'heure actuelle de poser la question sur le sort du Président de Syrie Bachar al-Assad, a déclaré aujourd'hui à Moscou Jamil Qadri, chef d'une délégation d'opposants syriens représentant le Front national de changement et de libération. Il a noté que le rapport des forces en Syrie indiquait objectivement que les parties devaient se mettre à la table des négociations. Le peuple syrien a le droit aux réformes, a-t-il souligné.
Il a noté également qu'après l'arrivée en Syrie de la mission d'observateurs, la situation avait commencé, bien que lentement, à changer vers un mieux.
Jeudi la délégation sera accueillie par Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Russie, et Mikhaïl Marguélov, président du comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération.