L’héritier d’un amour compatissant

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Le 26 avril le Prix Alexandre Soljenitsyne est remis pour la 14ème fois. Cette fois il est remis à l’écrivain et publiciste Oleg Pavlov.

Les fondateurs de ce prix  formulent toujours miteusement les particularités des ouvrages de leurs lauréats.

Les œuvres d’Oleg Pavlov âgé de 42 ans ont été plusieurs fois marqués par des prix littéraires russes : il était parmi les candidats du « Grand livre » et du « Best-seller national », en 2002 il est devenu lauréat  du « Booker russe ». Cependant, le prix Soljenitsyne correspond le plus à l’esprit de l’œuvre de l’écrivain, en plus  son œuvre est proche à  l’héritage d’Alexandre Soljenitsyne. « Soljenitsyne  était toujours pour moi plus compréhensible que tous les autres grâce à sa foi en l’homme, parce que même dans son « Archipel du Goulag » il ne montre pas la prison mais la lumière de l’âme humaine »,  a avoué Oleg Pavlov dans son interview accordée à la « Voix de la Russie ».

Dans la littérature c’est une tradition de « l’unité de l’amour pour le natal », raconte Oleg Pavlov. L’unité de l’amour peut unir les écrivains, les peintres le long d’une grande histoire. C’est cela la tradition artistique russe.  Elle est évidente, elle est très puissante, elle vit et elle  continue. Comprenez-vous, tous sont vivants, personne n’est mort. Andreï Tarkovski est vivent, Alexandre Soljenitsyne est vivant, il sont près de moi, je suis à côté d’eaux et comme peintres ils accomplissaient et accomplissent leur mission.  On m’a demandé il n’y a pas longtemps si la littérature pouvait changer la vie ? J’ai répondu « oui », continue Pavlov. La littérature tout change en gens elle cultive les sentiments. Je n’ai pas honte de dire que je suis formé par la littérature russe, et c’est clair que la littérature russe donnait au XX, au XIX siècles : elle montrait le bien et le mal, elle inculquait la compassion. Moi, j’étudiais chez ceux qui inculquaient la compassion.

Pour Pavlov la vérité presque documentaire est le critère le plus élevé de la création. Alexandre Soljenitsyne l’avait influencé en cela. Au début des années 1990 Soljenitsyne a transmis à Oleg Pavlov beaucoup de lettres qui venaient dans le Fonds public russe qu’il avait crée. Ces lettres parlaient des conditions très dures d’existence. Le jeune auteur devait préparer une publication avec des commentaires et enfin il a présenté un ouvrage les « Lettres russes » qui, selon les critiques, était le « panorama tragique de la vie du peuple ».

A aujourd’hui on peut lire les œuvres d’Oleg Pavlov non seulement en russe. Ils sont traduits en neuf langues, dont les langues européennes principales et le chinois.  En imaginant ses lecteurs étrangers Oleg Pavlov suppose que ce sont « des gens particuliers qui aiment la culture russe »  qui s’intéressent à ce comment un écrivain contemporain  accomplie son but qui consiste à « reproduire  ce que nous avons vu, nous voyons  et nous éprouvons ».

 

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