Au micro l’expert de l’Institut russe d’études stratégiques Ajdar Kourtov :
« L’OTSC a franchi une voie difficile dans son développement. Or, il existe des acquis : l’arrêt de la guerre civile au Tadjikistan, la neutralisation des tentatives de la pénétration des commandos en Kirghizie, la formation des forces collectives de réaction rapide. L’OTSC est aujourd’hui l’une des structures permettant aux pays membres de coopérer dynamiquement ».
L’OTSC a accumulé pendant vingt ans une expérience solide et a enregistré des succès sérieux dans la lutte contre les menaces globales. Or, de nouveaux défis surgissent. En plus de lutter contre le terrorisme et le narcotrafic, les Etats devraient élaborer une stratégie d’opposition aux nouvelles menaces non traditionnelles, dit le directeur du Centre d’étude de l’espace postsoviétique Alexei Vlassov :
« C’est l’élaboration d’une position commune en vue de s’opposer aux risques dans la sphère de la sécurité informationnelle et sociale ainsi que les efforts relevant de la compétence du ministère des situations d’urgence : le concours en cas de sinistres, de force majeure. Qui plus est, il est nécessaire de réformer la structure de l’OTSC, le mécanisme d’adoption des décisions ».
Une réunion informelle du Conseil des chefs d’Etat des pays de la CEI aura lieu le 15 mai à l’issue de la séance de la session de l’OTSC.