Déclarations de réconciliation de la Chine et du Japon

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La Chine a appelé le Japon à négocier sur les îles de mer de Chine Orientale. Une démarche analogue a été entreprise antérieurement par Tokyo. Les parties ont décidé de ne pas envenimer leurs relations et d’atténuer le contentieux territorial pour un certain temps.

Il est question de stopper le conflit mais pas de faire marche arrière. Les actions antijaponaises en Chine cessent, la rhétorique mutuelle baisse d'un ton.

Aujourd'hui, on voit l'ampleur du préjudice subi par les deux parties dans le litige territorial autour des îles. La Chine a suspendu le travail des géants automobiles et électroniques japonais, certaines  entreprises nippones, des entrpôts de marchandises japonaises, des restaurants japonais ont été détruits. À son tour, la Chine subit des pertes dues au blocage du flux touristique par le Japon - les vols sont annulés, ou bien les avions partent à demi vides. Les maisons d'édition pékinoises se sont même vu interdire de publier les livres sur le Japon.

Le litige entre la Chine et le Japon sur les îles de mer de Chine Orientale s'est aggravé il y a quelques années, lorsqu’on a découvert sur le plateau continental de riches gisements d’hydrocarbures.  Mais aujourd'hui, on peut réconcilier les parties, selon l'expert du Centre de l'étude du Japon de l'Institut de l'Extrême-Orient de l'Académie des Sciences de Russie Victor Pavlyatenko.

« Commencera une chaîne de négociations. Probablement, sur la mise en valeur commune du bassin de ces îles. D'autant plus que la base a été jetée en 2008. Les parties sont convenues qu'elles mettraient conjointement en valeur ce plan d'eau contesté. Et elles ont même défini le rôle de chaque acteur sur le plateau continental. Tout cela n’a abouti à aucun résultat, les deux parties ont mis de côté les accords. C'est pourquoi, la reprise des négociations à ce sujet serait une solution optimale ».

Le pic de l'opposition entre le Japon et la Chine à cause des îles a eu lieu pendant la visite du ministre de la Défense des États-Unis Léon Panetta au Japon et en Chine. À Pékin, on trouve que la déclaration des États-Unis disant que leur accord sur la sécurité avec le Japon se rapportait aussi aux îles contestées, a versé de l'huile sur le feu du contentieux territorial. C'est pourquoi, la Chine a obtenu du chef du Pentagone l'assurance que Washington ne soutiendrait aucune des parties dans le litige bilatéral. Cela, à en juger par les faits, n'infirme pas la thèse américaine selon laquelle les États-Unis examineraient l'attaque de la Chine sur les îles de Senkaku (Diaoyu) comme une menace à la sécurité nationale. D'autre part, il est évident que leur non-intervention dans le conflit bilatéral réduira la probabilité d'une nouvelle montée de la tension et permettra au Japon et à la Chine de décider sans pression extérieure de la manière dont les pays doivent se comporter dans la zone litigieuse T.

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