Ce qui étonne dans cette coopération c’est son envergure. En 2009-2011 la Chine a reçu au minimum 239 moteurs.
Les moteurs D-30KP-2 sont destinés aux avions cargos lourds russes Il-76 et à leurs versions, y compris l’avion radars chinois KJ-2000. Il est peu probable que l’Armée de l’Air chinoise ait décidé de doter tous ses avions Il-76 de nouveaux moteurs. Les moteurs sont donc achetés pour d’autres appareils.
Il s’agit peut-être de l'avion de transport Y-20, conçu avec l’assistance de la société ukrainienne Antonov. Et selon les médias chinois, son premier vol serait prévu pour la fin de l’année en cours.
Il se peut qu’il s’agisse du bombardier H-6K où les anciens moteurs seront remplacés par les D-30KP-2 plus modernes. Cet avion est doté de matériel radioélectronique perfectionné et, ce qui est plus important, il est capable de transporter 6 missiles de croisière d'un rayon d'action de 2 000 km.
Cet avion peut effectuer les frappes en tout point dans la partie est du Pacifique, sans entrer dans la zone de DCA ennemie. Mais pour le moment, faute d’avions ravitailleurs, il ne peut pas rivaliser avec les bombardiers stratégiques russes ou américains.
Le volume des achats de moteurs par la Chine prouve que le pays est en train de réaliser le programme de construction de 60 nouvelles plateformes pour devenir un acteur de poids dans la région d'Asie-Pacifique. T
