Voici ce que dit au sujet de la décision des chefs du Ministère des Affaires étrangères de l’UE le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton :
Les pays de l’UE ont décidé de suspendre l’octroi des licences pour l'exportation en Egypte de n'importe quel équipement qui peut être utilisé pour les répressions intérieures, ainsi que de reconsidérer l'action des licences pour l'exportation des armes et de reconsidérer l'assistance dans le domaine de la sécurité.
En outre, les ministres des affaires étrangères des pays de l’UE ont décidé de reconsidérer la réalisation des programmes de l'aide financière à l'Egypte. Mais l'Union Européenne ne cessera pas d'aider la population, a continué Catherine Ashton.
Nous nous sommes mis d'accord aussi pour reconsidérer la question sur notre aide à l'Egypte - l'assistance aux groupes les plus défavorisés de la population doit se prolonger.
L’UE occupe la première place parmi les partenaires commerciaux de l'Egypte par l'importation, ainsi que l'exportation. En novembre de l'année passée, l'Union Européenne et ses institutions financières – la Banque Européenne d'investissements et la Banque Européenne de la reconstruction et du développement – ont décidé d’octroyer cinq milliards d'euros à l'Egypte dans le cadre de divers programmes pour 2012-2014.
L'octroi de l'aide financière était conditionné non seulement par des considérations politiques, mais aussi économiques. En particulier, il s'agit de la conclusion de l'accord entre le Fonds Monétaire International et l'Egypte, qui n’a pas encore eu lieu. La plupart des projets étaient gelés à cause de la situation instable dans le pays et l'absence du progrès en matière de sa démocratisation. Finalement, du début de l'année, l'Union Européenne a octroyé à l'Egypte seulement 16 millions d'euros.
Les ministres ont confirmé l'importance primordiale de l'Egypte en tant que partenaire méditerranéen de l’UE. En raison de cela, les pays de l'Union européenne ont déclaré avoir l'intention de continuer à jouer un rôle constructif dans la recherche du règlement pacifique du conflit. De plus, les chefs du Ministère des Affaires étrangères ont souligné l'importance du processus politique au nom de la future Egypte démocratique.