« La proposition de loi a pour objet de réduire la demande de services sexuels en sanctionnant les clients par une contravention » (amende de 1.500 euros maximum), a précisé le groupe socialiste. La contravention pourrait être doublée en cas de récidive. En revanche, une proposition de sanctionner les récidivistes par la prison, avancée dans un rapport, a été abandonnée.
« La prison est loin d'être la seule solution pénale, il y a d'autres solutions. Et il y aura également des stages de responsabilisation », a dit à l'AFP la porte-parole du parti socialiste Laurence Rossignol. Celle-ci a fait état de la « dimension dissuasive, éducative et symbolique » du texte.