Pour Iouri Zaïtsev, cette accusation est infondée :
« Que pourrais-je dire ? Je suis surpris et perplexe depuis que nous avons lu cela, depuis que les personnes qui participent à nos projets ont commencé à nous appeler… Je parle du programme d’échange géré par le Rossotroudnitchestvo. »
Pendant de nombreuses années, le Centre culturel et scientifique russe fait connaître à la société américaine la vie contemporaine en Russie. Au cours des trois dernières années, plus de mille personnes de cinquante pays, dont les États-Unis, se sont rendues en Russie. Iouri Zaïtsev souligne que des programmes similaires existent aussi aux États-Unis et que les démarches américaines visent à détériorer les relations entre les pays.
« Il semble que ce que nous faisons avec les Américains pour le bien de nos deux pays déplaise à d’aucuns. Le cas de figure le plus simple, qui a passé l’épreuve des années, consiste à imaginer des menaces émanant des services de renseignement, des espions ou de la mafia russes… Il faut un « épouvantail » afin qu’un peu de fiel gâte le maximum de miel. Il est malheureux que cela effraie les gens et que donc cela puisse nuire au programme. »
Iouri Zaïtsev affirme que le Centre culturel russe cherche à multiplier les contacts entre les citoyens russes et américains et n’a pas l’intention d’arrêter son activité, malgré les tentatives faites pour discréditer son programme.
« Nous allons continuer à travailler, à parler de la Russie, avec l’aide de La Voix de la Russie aussi j’espère. Aux États-Unis, il y existe une société d’amitié avec la Russie, il y a des villes jumelées qui organisent leurs propres programmes. Le Rossotroudnitchestvo fait beaucoup pour aider les personnes à nouer des liens, à se mieux se connaître et à voir l’avenir sous la forme d’une coopération pacifique enrichissante. » T