Sommet de l’UE : les leaders exhortent Kiev à régler l’affaire Timochenko

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Lors du sommet de l’UE à Bruxelles, les leaders des Etats membres ont exhorté Kiev à résoudre l’affaire Timochenko avant le sommet du Partenariat oriental qui aura lieu en novembre à Vilnius.

Autre sujet à débattre : le programme mis en place par les Etats-Unis pour espionner leurs partenaires de l'Union européenne qui a provoque l’ire des 28 responsables de l’Union européenne.

Les leaders européens ne les ont pas accusés ouvertement d’espionnage cybernétique, se contant d’indiquer que ces pratiques étaient inadmissibles à l’égard de pays amis. Par ailleurs, les pays les plus indignés contre Washington, en l’occurrence l’Allemagne et la France, ont déclaré leur intention de tenir des pourparlers bilatéraux avec les Etats-Unis avant la fin de l’année 2013.

Le sommet des Etats membres du programme européen Partenariat oriental prévu à la fin de novembre à Vilnius vise à rapprocher l’UE et les pays de la Communauté des Etats Indépendants. Dans ce contexte, les leaders européens ont confirmé leur engagement à signer des contrats d’intégration, notamment avec l’Ukraine. En même temps, ils ont souligné qu’il était important de résoudre le plus vite possible l’affaire Timochenko. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso s’est exprimé à ce sujet.

« L’UE remplira ses engagements, si l’Ukraine fait ce qu’elle doit. Malgré des succès dans certains domaines comme le respect des garanties juridiques, l’importante question de l’affaire Timochenko subsiste. »

Or, Vladimir Poutine a précisé jeudi la position russe à l’égard de l’intention ukrainienne de s’associer avec l’UE. Selon le président russe, La signature par Kiev d’un accord avec Bruxelles empêchera le pays d’adhérer à l’Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan. Qui plus est, la Russie devra prendre de protection de son marché national.

Outre ces problèmes importants, les leaders européens ont évoqué l’immigration clandestine en UE et les moyens de la combattre. Dans ce contexte, ils ont approuvé la décision de se doter d’un système commun de surveillance des frontières des pays de la zone Schengen baptisé Eurosur. Selon eux, il favorisera la lutte contre l’immigration et la criminalité transfrontalières. T

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