Espionnage de la NSA en Europe : Washington sommé de s'expliquer

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L'agence de sécurité nationale des États-Unis a prévenu que les révélations de Snowden étaient dangereuses pour les services secrets des alliés de Washington.

La déclaration suivait une publication du journal The Guardian qui a fait grand bruit – l'agence écoutait les communications téléphoniques de trente cinq leaders mondiaux. Barack Obama s'est déjà excusé devant François Hollande et Angela Merkel. Cela sonnait de manière non convaincante : les États-Unis n'ont pas l'intention de renoncer au programme de filature globale. Et pour le moment, les leaders européens examinent la possibilité d’élaborer des normes communes de protection des données personnelles sur l’Internet.

Le scandale de l’Agence de sécurité nationale (NSA) des Etats-Unis l’a montré encore une fois que les États-Unis ne respectent guère l'Europe. Au sommet de l’UE au Luxembourg, les politiques européens ont dû lever la question d’un système commun de protection contre la filature électronique américaine. On a adopté une déclaration disant que la collecte d’informations est un important élément de la lutte contre le terrorisme, mais que la perte de la confiance est capable de causer un préjudice à la coopération. Le sommet a soutenu l'intention de Berlin et de Paris de mener des négociations avec les États-Unis pour examiner la situation.

Barack Obama s'est empressé d'assurer Merkel que son téléphone n'était pas été écouté. Quelques jours avant, le président des États-Unis a dû en persuader son collègue français. Obama a même promis que les services secrets des États-Unis reconsidéreraient leurs méthodes du travail – pour assurer la sécurité et ne pas intervenir dans la vie privée des citoyens. La promesse du leader américain de trouver un certain « équilibre » n’est qu’une tentative de calmer l'opinion publique, selon le politologue Sergueï Mikheev.

« Tant que les Américains envisagent la domination globale, tant qu’ils annoncent officiellement le monde entier la zone de leurs intérêts vitaux, les services secrets américains pratiqueront la filature, en utilisant tous les moyens à leur disposition. Et tout le reste sera simplement un manège, une explication pour l'opinion publique – rien de plus. La filature était effectuée, elle l’est toujours et elle se prolongera. Ce n’est qu’une ruse, une tentative de calmer l'opinion publique après tous les scandales. »

Barack Obama mettra du temps à calmer l'opinion publique – les révélations commencent seulement. L’ancien journaliste britannique du journal The Guardian Glenn Greenwald a déclaré qu’il préparait les nouveaux documents reçus d'Edward Snowden. La plupart des « bombes » concernent l'espionnage des services secrets américains en Amérique latine – en Argentine, au Venezuela, et dans tous les autres pays. L’Agence y réalise une multitude d'opérations d'espionnage, surtout en ce qui concerne l'activité économique des pays de la région et leurs gouvernements. Le voisin le plus proche des États-Unis – le Canada – a été aussi l’objet de son attention.

Outre le quartier général de l'ONU et l'Agence Internationale de l'énergie atomique, les services secrets américains s'intéressent à l'activité des plus grandes compagnies mondiales – particulièrement gazières et pétrolières. T




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