Thilo Sarrazin a accordé un entretien à La Voix de la Russie.
« On écrit un livre quand on pense pouvoir parler de quelque chose qui pourrait intéresser les autres. J’étudie dans ce livre la façon dont se développe la formation de l’opinion publique, quelles limites a la liberté d’expression, quelles sont les limitations spécifiques à l’Allemagne aujourd’hui. Dans chaque société, il y a des frontières concernant ce qu’il est possible de dire sans être sanctionné, et en principe, c’est juste. Sans de telles frontières, une société libre ne peut pas fonctionner. D’un autre côté, je note que ces dernières années à l’Ouest, le cadre à l’intérieur duquel il est possible de parler se rétrécit invariablement. Il s’agit également du fait que les médias sont enclins à ramener pratiquement tout au thème de l’égalité. Pour résumer, on peut dire que toutes les différences naturelles, innées entre les gens sont reniées : entre les intelligents et les sots, entre les travailleurs et les paresseux, entre les femmes et les hommes. Les distinctions de culture, de peuple, les différentes influences des religions, etc.
J’ai écrit ce livre pour l’Allemagne, parce que je connais bien quelles discussions sont en cours à ce sujet en Allemagne. Mais je suis également les débats aux États-Unis. Là-bas, ils sont d’un autre caractère. Au vu des opinions économiques libérales traditionnelles, il est plus facile pour les Américains de se résigner à l’inégalité matérielle que pour les Suédois ou les Allemands. Mais les Américains ont adopté l’idéologie de l’égalité des capacités innées et des talents, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’égalité dans les questions raciales.
Thilo Sarrazin a également commenté la situation en Ukraine.
« Je sais d’expérience que les évènements paraissent complètement différents vus de l’intérieur que vus de l’extérieur. Je ne peux recevoir d’informations qu’à travers les médias et je ne sais pas s’ils m’informent de façon fiable ou pas. Comme je peux le voir aujourd’hui, Viktor Ianoukovitch et ses compagnons ont perdu la confiance de la majorité de la population ukrainienne. Dans ce sens, c’est bien qu’il ait perdu son poste. Il ne reste plus qu’à espérer que cette situation dangereuse se résolve pacifiquement, parce que si les troubles s’aggravent dans l’opposition entre l’ouest et l’est de l’Ukraine, la situation pourrait devenir très dangereuse. »
Thilo Sarrazin a accordé un entretien à La Voix de la Russie.
« On écrit un livre quand on pense pouvoir parler de quelque chose qui pourrait intéresser les autres. J’étudie dans ce livre la façon dont se développe la formation de l’opinion publique, quelles sont les limites a la liberté d’expression, quelles sont les limitations spécifiques à l’Allemagne aujourd’hui. Dans chaque société, il y a des frontières concernant ce qu’il est possible de dire sans être sanctionné, et en principe, c’est juste. Sans de telles frontières, une société libre ne peut pas fonctionner. D’un autre côté, je note que ces dernières années à l’Ouest, le cadre à l’intérieur duquel il est possible de parler se rétrécit invariablement. Il s’agit également du fait que les médias sont enclins à ramener pratiquement tout au thème de l’égalité. Pour résumer, on peut dire que toutes les différences naturelles, innées entre les gens sont reniées : entre les intelligents et les sots, entre les travailleurs et les paresseux, entre les femmes et les hommes. Les distinctions de culture, de peuple, les différentes influences des religions, etc.
J’ai écrit ce livre pour l’Allemagne, parce que je connais bien quelles discussions sont en cours à ce sujet en Allemagne. Mais je suis également les débats aux États-Unis. Là-bas, ils sont d’un autre caractère. Au vu des opinions économiques libérales traditionnelles, il est plus facile pour les Américains de se résigner à l’inégalité matérielle que pour les Suédois ou les Allemands. Mais les Américains ont adopté l’idéologie de l’égalité des capacités innées et des talents, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’égalité dans les questions raciales. »
Thilo Sarrazin a également commenté la situation en Ukraine.
« Je sais d’expérience que les évènements paraissent complètement différents vus de l’intérieur que vus de l’extérieur. Je ne peux recevoir d’informations qu’à travers les médias et je ne sais pas s’ils m’informent de façon fiable ou pas. Comme je peux le voir aujourd’hui, Viktor Ianoukovitch et ses compagnons ont perdu la confiance de la majorité de la population ukrainienne. Dans ce sens, c’est bien qu’il ait perdu son poste. Il ne reste plus qu’à espérer que cette situation dangereuse se résolve pacifiquement, parce que si les troubles s’aggravent dans l’opposition entre l’ouest et l’est de l’Ukraine, la situation pourrait devenir très dangereuse. » T
