« Nous appelons les parties concernées à s'abstenir de tout recours à la force et à régler leurs différends par des moyens pacifiques en pleine conformité avec les normes du droit international », indique le document.
Le sommet de Naypyidaw était notamment consacré au conflit territorial impliquant plusieurs îles et archipels de la mer de Chine méridionale revendiquées en totalité ou en partie par la Chine, le Vietnam et les Philippines, ainsi que par Taïwan, la Malaisie et Brunei. Les pays se disputent l'acquisition de domaines de pêche et l'exploitation de gisements d'hydrocarbures dans la région.
Le 7 mai dernier, un sérieux incident naval opposant des navires chinois et vietnamiens s'est produit au sein d'un archipel disputé par Pékin et Hanoï. Une semaine après l'installation dans la zone d'une plate-forme pétrolière chinoise, des navires de patrouille vietnamiens ont été attaqués au canon à eau par des bâtiments chinois.
Auparavant, les forces navales philippines ont interpellé plusieurs pêcheurs chinois dans une zone considérée par Manille comme ses eaux territoriales.