Auparavant, l'Algérie et l'Arabie saoudite ont fermé leurs ambassades en Libye.
Depuis la semaine dernière, la situation ne cesse de s'aggraver à Benghazi (est) et à Tripoli où des affrontements opposent des commandos islamistes et des militaires sous les ordres du général Khalifa Haftar. Ces affrontements ont déjà fait une cinquantaine de morts et plus de 200 blessés. Les autorités au centre condamnent ces violences et appellent les parties au dialogue, mais s'avèrent parfaitement incapables d'influer sur la situation.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, les autorités de transition ne parviennent toujours pas à former une armée et une police disciplinées. La Libye s'enfonce chaque jour davantage dans l'anarchie qui risque de plonger le pays dans la guerre civile. Des milices dominées par les islamistes font la loi dans le pays et contrôlent les ouvrages clés.