A Erbil, capitale du Kurdistan, M. Kerry devait rencontrer notamment le président Massoud Barzani qui a appelé le Premier ministre chiite irakien Nouri al-Maliki, au pouvoir depuis 2006, à démissionner.
Le secrétaire d'Etat devrait souligner "le rôle important que pourraient jouer les Kurdes afin d'aider le gouvernement central à faire face (...) aux défis, pour l'intérêt de tous les Irakiens", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jen Psaki.
Il a promis la veille un soutien intensif à l'Irak face à la "menace existentielle" que représente l'offensive jihadiste après des entretiens avec le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki et d'autres responsables politiques et religieux irakiens.
L'offensive des insurgés a permis aux Kurdes de prendre le contrôle de secteurs disputés avec Bagdad, qu'ils souhaitent intégrer à leur région autonome.
Ainsi, leurs forces de sécurité contrôlent à présent la ville multi-ethnique et pétrolière de Kirkouk, une ville disputée, informe l'AFP.