L’autosuffisance en riz, un défi à relever pour la Côte d’Ivoire

© Photo AIP / Sangafowa Coulibaly a passé la main lundi au nouveau membre du gouvernement, fraîchement nommé à la tête du Département de la Promotion de la riziculture, Gaoussou TouréSangafowa Coulibaly a passé la main lundi au nouveau membre du gouvernement, fraîchement nommé à la tête du Département de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré
Sangafowa Coulibaly a passé la main lundi au nouveau membre du gouvernement, fraîchement nommé à la tête du Département de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré - Sputnik Afrique
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Le ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, promet de tout faire pour que d’ici à 2025, la Côte d’Ivoire soit autosuffisante et qu’à l’horizon 2030, le pays compte parmi les exportateurs mondiaux de riz.

L’autosuffisance en riz pour les populations ivoiriennes est un défi à relever, a souligné lundi, à Abidjan le ministre de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré, lors de la passation de charge avec l’ancien ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Sangafowa Coulibaly.

«Nous allons nous atteler et nous promettons au président de la République de faire tout ce qui est de notre possible pour que d’ici à 2025, la Côte d’Ivoire soit autosuffisante et qu’à l’horizon 2030, elle compte parmi les exportateurs mondiaux de riz», avait déclaré M. Touré en marge du Conseil des ministres tenu le 5 septembre dernier.

La Côte d’Ivoire dispose d’une stratégie nationale du riz grâce à laquelle la production est passée de 500.000 tonnes en 2011 à 1,5 million de tonnes en 2015, a indiqué son prédécesseur, Coulibaly Sangafowa lors de la passation de charge sous la supervision du conseiller-technique du Secrétaire général du gouvernement, Mme Aminata Bamba.
Le pays dispose d’atouts environnementaux, notamment des bas-fonds pouvant lui permettre de réaliser une riziculture à même de lui assurer cette autosuffisance. Pour y parvenir, les méthodes culturales de type familial doivent faire place à des pratiques formelles, orientées vers le marché et développées par le secteur public ou privé.

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La recherche scientifique, la sélection variétale, le contrôle des semences en laboratoire et l’expérimentation devront être davantage financés pour booster la création de semences améliorées nécessaires à l’augmentation du rendement des paysans producteurs de riz, de même que la mise à leur disposition d’outils mécanisés.
Également, l’introduction et la vulgarisation de nouvelles variétés qui offrent une meilleure performance et une meilleure résistance aux maladies, à la sécheresse et à d’autres facteurs de limitation de rendement, la mise à la disposition des organisations paysannes de différentes variétés de semences pour leur multiplication en leur remettant les pièces techniques et tout en mettant un accent particulier sur la formation et un suivi technique s’avèrent nécessaire.
La production de riz en Côte d’Ivoire peine à suivre le rythme de la consommation intérieure portée par la croissance démographique, l’urbanisation et le changement du régime alimentaire. Les importations de riz devraient atteindre 1,45 million de tonnes (Mt) en 2018-2019, et 1,5 Mt en 2019-2020, estime le département américain de l’Agriculture (USDA).
Le grand bénéficiaire devrait être la Chine, qui est devenue en 2018-2019 le premier fournisseur d’Abidjan. Pourtant, l’Asie, qui nourrit actuellement la planète, aura des difficultés en 2020 pour satisfaire cette doléance, a relevé le ministre Gaoussou Touré.

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