Ministre marocain de la Santé: des vaccins «made in Morocco» vont approvisionner l’Afrique subsaharienne et le Maghreb

© Sputnik . Manal ZainabiLe ministre de la Santé marocain Khalid Ait Taleb, dans son bureau à Rabat, le 20 novembre 2020.
Le ministre de la Santé marocain Khalid Ait Taleb, dans son bureau à Rabat, le 20 novembre 2020. - Sputnik Afrique
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Dans cet entretien accordé exclusivement à Sputnik, le ministre marocain de la Santé répond aux critiques sur sa gestion de la crise sanitaire et dit tout sur la future campagne de vaccination contre le Covid-19. Khalid Ait Taleb exprime, entre autres, sa préoccupation face à la recrudescence de l’épidémie et n’exclut pas un reconfinement national.

Nommé à la tête du ministère la Santé le 9 octobre 2019, Khalid Ait Taleb n’avait eu que cinq mois de répit avant que la crise du Coronavirus ne se déclenche au Maroc, l’obligeant à focaliser l’ensemble des moyens de son département pour la juguler, souvent au détriment de plusieurs chantiers inscrits à son agenda. Ce chirurgien, diplômé de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, est un expert des problématiques du secteur de la santé dans son pays. Avant de devenir ministre, il avait dirigé pendant 15 ans le Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès. Au ministère de la Santé, il a effectué ses premières armes en tant que secrétaire général par intérim, un poste qu’il a conservé jusqu’à sa nomination. Depuis le printemps 2020, il est sous le feu des projecteurs puisqu’il est en première ligne décisionnaire dans la guerre contre le nouveau coronavirus.

C’est en plein cœur de la capitale marocaine Rabat, dans son vaste bureau situé au premier étage du siège du ministère de la Santé, que Khalid Ait Taleb a reçu Sputnik durant près d’une heure, en ce début de matinée du 20 novembre. Parlant peu aux médias, même marocains, le ministre s’est exprimé sur l’état de la crise sanitaire au Maroc, le spectre d’un nouveau confinement général (que le pays a déjà connu du 20 mars au 20 juin derniers) ou encore les ambitions du Maroc d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins, et même d’assurer l’approvisionnement des États africains, maghrébins compris.

© Sputnik . Manal ZainabiLe ministre de la Santé marocain Khalid Ait Taleb, dans son bureau à Rabat, le 20 novembre 2020.
Ministre marocain de la Santé: des vaccins «made in Morocco» vont approvisionner l’Afrique subsaharienne et le Maghreb - Sputnik Afrique
Le ministre de la Santé marocain Khalid Ait Taleb, dans son bureau à Rabat, le 20 novembre 2020.

Sputnik:  Monsieur le ministre, où en est le Maroc aujourd’hui, en ce vendredi 20 novembre, dans la guerre contre le Covid-19?

Khalid Ait Taleb: «La situation épidémiologique connaît en ce moment au Maroc la même évolution que l’on constate au niveau international, nous ne faisons pas exception. Le virus est passé de la phase 2 à la phase 3 de transmission communautaire, donc vous pouvez imaginer qu’il circule déjà dans les foyers. Sur les trois derniers mois, nous avons totalisé 80% des chiffres enregistrés depuis le début de l’épidémie dans le royaume à la mi-mars. Il semble que le pays ne soit pas dans la deuxième vague pour autant. Cette question a d’ailleurs été soulevée au comité scientifique et il s’avère que comme il n’y a pas eu de phase muette avec une accalmie et puis un rebondissement, nous sommes encore dans la même évolution. En revanche, le pays a connu de nombreuses «vaguelettes» qui sont toujours dans le continuum de la première vague.

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Aujourd’hui, nous maîtrisons la situation mais ce qui nous préoccupe le plus, c’est le nombre de cas graves qui augmente en si peu de temps à travers le pays et qui gêne par rapport à la capacité de notre système de santé. D’autant que le contexte épidémiologique connaît beaucoup de disparités. La ville de Casablanca est celle qui inquiète le plus. Le taux d’occupation en réanimation y atteint 68% (le seuil d’alerte est de 65%, ndlr) –au niveau national, ce taux est de l’ordre de 40%. Nous avons augmenté de 300 lits les capacités d’accueil en réanimation au niveau de l’espace de la Foire internationale de Casablanca. Il faut aussi savoir que dans le bilan quotidien, la situation dans la capitale économique conditionne les chiffres du pays. 40% des cas positifs y sont enregistrés. Par ailleurs, la ville représente 60% des cas graves et 30% des décès y sont signalés.

La seule chose aujourd’hui qui peut nous aider est que la population bouge peu et respecte davantage les mesures barrières. Sans cela, le virus continuera à se propager. Dans ce sens justement, nous avons introduit des dispositions restrictives comme le couvre-feu ou le confinement des régions les plus touchées.»

Sputnik:  Face à cette recrudescence de l’épidémie, est-ce que le reconfinement strict au niveau national sera inévitable?

Khalid Ait Taleb: «Inévitable est le bon terme dans ce contexte. Nous cherchons à éviter le reconfinement national à tout prix. C’est justement pour cela que nous demandons aux citoyens de respecter les dispositions restrictives et les mesures barrières. Maintenant, tous les pays du monde ont essayé de faire de leur mieux pour soulager les structures sanitaires parce que l’on ne veut pas tomber dans cette situation difficile où l’on sélectionne les patients qui ont le plus de chance de s’en sortir. Ce serait le pire des scénarios. Mais si le contexte se dégradait encore plus, que pourrions-nous faire? Le reconfinement total serait alors inévitable.»

Sputnik: Les manifestations des personnels de santé se multiplient à travers le pays, dénonçant le manque d’effectifs. Y a-t-il aujourd’hui sous-effectif? Et qu’en est-il du risque de pénurie des médicaments vitaux souvent relevé?

Khalid Ait Taleb: «Le risque de saturation existe, sachant que le système sanitaire marocain vit des difficultés depuis longtemps et souffre de dysfonctionnements endémiques –comme des insuffisances en matière de ressources humaines. C’est là d’ailleurs que le bât blesse dans cette crise. Le manque en personnel médical et paramédical s’élève quand même à 97.000 individus. Dans le contexte actuel, cela se fait lourdement sentir, malgré les efforts titanesques fournis par les effectifs en exercice. Je les remercie infiniment pour leurs sacrifices par rapport à leur devoir national. Ils méritent tous les éloges et les encouragements. Ce sont aussi des personnes qui risquent le plus d’être touchées par le Covid-19. Il y a déjà eu plus de 1.600 contaminations dans leurs rangs, ce qui complique encore davantage la situation.

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Pour ce qui est des stocks, nous avons opté dès le départ pour une régulation des médicaments vitaux, hydroxychloroquine, azithromycine, mais pas seulement parce qu’un patient atteint du Covid-19 peut souffrir d’un enchaînement d’autres maladies. Nous en avons fait de même pour les compléments comme la vitamine C et le zinc, qui potentialisent l’effet inhibiteur de la chloroquine. À titre indicatif, le Maroc produit chaque mois 1 million de doses de vitamine C. Nous avons une capacité de production au niveau national qui dépasse de loin les besoins réels. Donc normalement, il ne devrait pas y avoir de rupture de stock au niveau du marché. Ce qui s’est passé pour ce produit en particulier, c’est qu’il y a eu de la rétention. Lorsqu’ils viennent acheter ces compléments alimentaires, les citoyens ne prennent pas une seule boîte mais plusieurs, mettant ainsi en difficultés tout le système.»

Sputnik: Utilisé depuis le début de la pandémie dans le pays, le protocole thérapeutique à base de chloroquine et d’azithromycine est de plus en plus sujet à débat à travers le monde, et au Maroc aussi. Pourquoi tant de polémiques si ce médicament est réellement efficace?

Khalid Ait Taleb: «La chloroquine, ou le sulfate de l’hydroxychloroquine, est un médicament qui est employé depuis des lustres, notamment dans les traitements contre le paludisme. Il fait aussi partie des antipaludéens de synthèse que nous utilisons contre certaines infections systémiques comme le lupus, la polyarthrite rhumatoïde et autres. C’est également une molécule que nous avons testée dans le protocole thérapeutique de maladies virales comme le Sida et le virus Zika. Son mode de fonctionnement est simple et son efficacité est prouvée.

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Pourquoi les polémiques? C’est un médicament qui n’est pas cher du tout et donc accessible à tous. Chez nous, il ne coûtait qu’entre 12 et 20 dirhams (moins de 2 euros) et il continuera à être vendu à ce tarif. Ses détracteurs affirment: "On a fait des études et on pense que le Remdesivir associé à l’hydroxychloroquine pourrait être encore plus efficace." Mais c’est simplement parce que le Remdesivir coûte très cher. Un médicament accessible à tous à petit prix entraîne forcément des polémiques puisqu’il représente un manque à gagner pour l’industrie pharmaceutique au niveau mondial. Encore une fois, est-ce que son efficacité a été vérifiée scientifiquement? Toutes les études qui ont analysé l’hydroxychloroquine ont démontré que ce n’est pas un remède mais qu’elle permet de diminuer la charge virale du porteur du Coronavirus quand elle est utilisée très précocement. Ensuite, à un certain stade, lorsqu’on un malade est gravement atteint, la chloroquine ne peut plus faire grand-chose.

Je rappelle que nous sommes un pays producteur de la Nivaquine, qui a pour principe actif le sulfate de chloroquine (produit par le site industriel de Sanofi, ndlr). Nous avions commencé par utiliser ce médicament pour traiter les premiers patients et puis, à un certain moment, nous avons cherché la matière première. Comme nous avons des usines ici qui développent cette molécule-là, nous sommes devenus depuis peu producteurs du sulfate de l’hydroxychloroquine avec l’Advaquenil, qui est le générique 100% marocain du Plaquénil.»

Sputnik: Venons-en à l’essai clinique de phase III du vaccin chinois du groupe Sinopharm CNBG qui se déroule actuellement au Maroc. Où en êtes-vous et quand comptez-vous publier les résultats finaux?

Khalid Ait Taleb: «Pour la première fois de son histoire, le Maroc participe à des essais vaccinaux multicentriques. C’est donc surtout un transfert d’expertise et un acquis pour le pays. Cet essai est complètement basé sur le volontariat et nous l’avons choisi selon des paramètres attestés dont notamment l’immunogénicité et l’innocuité. Il porte sur 600 individus. 300 ont reçu le vrai sérum et 300 autres ont reçu le placebo. 

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Tout s’est très bien passé, les effets indésirables ont été très mineurs. Au maximum, cela s’est manifesté par une petite fièvre, une douleur au siège de l’injection, quelques petits vertiges. Donc des effets indésirables bénins inhérents à tous les vaccins à virus inactivé qui sont connus sur le marché et utilisés dans les programmes de vaccination. Ce qui témoigne davantage de l’innocuité de ce vaccin, c’est que les phases I et II, les plus déterminantes, ont déjà prouvé l’immunisation qu’il offre avec 100% de sécrétion d’anticorps.

La dernière phase de cet essai clinique est techniquement terminée au Maroc. C’est-à-dire que l’ultime piqûre a été administrée et nous avons attendu, tel que le prévoit le protocole, 28 jours pour faire les prélèvements sanguins que nous avons envoyés en Chine pour l’étude de séroneutralisation (permettant de chercher les anticorps neutralisants et les doser, ndlr). Nous ne pouvons pas obtenir tout de suite les résultats finaux. Il faut obligatoirement une année d’observation, soit directe soit par téléphone, avec les différents participants pour constater si des effets indésirables surgissent. Donc il faudra patienter jusqu’au mois d’août prochain. En attendant, vu l’urgence, on peut se baser sur les résultats préliminaires, obtenus à mi-chemin, pour lancer une campagne de vaccination. Cette expérience a déjà été menée par l’OMS contre Ebola. L’«emergency use» a été décrété et un vaccin candidat avait été utilisé avant que ne soient publiés les résultats finaux. De la même façon, nous allons nous limiter aux résultats préliminaires pour lancer notre campagne vaccinale massive contre le Covid-19. Comme le Maroc, la plupart des pays ne vont certainement pas attendre les résultats finaux étant donné l’impact de la pandémie.»

Sputnik: Quand exactement va commencer la campagne de vaccination au Maroc?

Khalid Ait Taleb: «Nous faisons de notre mieux pour qu’elle débute à la mi-décembre. Notre souhait est qu’elle soit très courte –ne dépassant pas les trois mois–, qu’elle touche 80% des plus de 18 ans –la population à risque en premier–, et qu’elle offre une vaccination large pour un retour à la normalité le plus tôt possible, soit l’année prochaine.

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Si l’on arrive à atteindre ce seuil (de 80%), même s’il y a des cas de contamination, le virus disparaîtra automatiquement de manière spontanée. Ainsi, on va pouvoir se libérer de cette crise qui impacte fortement l’économie et tous les autres secteurs qui sont en souffrance actuellement.»

Sputnik: Vous-même, monsieur le ministre, comptez-vous vous faire vacciner en utilisant le vaccin chinois à l’essai?

Khalid Ait Taleb: «Évidemment, moi aussi je compte me faire vacciner dans le cadre de cette campagne avec le vaccin de Sinopharm.»

Sputnik: Qu’en serait-il du prix du vaccin, s’il n’était pas gratuit pour tout le monde?

Khalid Ait Taleb: «Ce qu’il faut savoir, c’est que la vaccination sera supportée dans sa majorité par l’État. Elle sera gratuite pour les personnes démunies et à risque, et remboursable pour le reste des citoyens par les organismes gestionnaires. Il se pourrait fortement que ce soit gratuit pour toute la population, mais pour l’instant rien n’est fixé étant donné que les négociations sont toujours en cours.» 

© Sputnik . Manal ZainabiLe ministre de la Santé marocain Khalid Ait Taleb, dans son bureau à Rabat, le 20 novembre 2020.
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Le ministre de la Santé marocain Khalid Ait Taleb, dans son bureau à Rabat, le 20 novembre 2020.

Sputnik: Quels sont les autres vaccins contre le nouveau coronavirus que le Maroc a commandés?

Khalid Ait Taleb: «Au Maroc, nous sommes dans une gestion proactive et anticipative et donc nous avons diversifié les sources d’approvisionnement. On le sait, le vaccin aujourd’hui est une denrée rare et la capacité de production est limitée pour satisfaire les besoins du monde entier. Il ne faut pas non plus se cantonner seulement à un type de vaccin, parce que chaque sérum offre un type d’immunité particulière. Le mélange des immunités permet d’atteindre une immunité de groupe assez rapidement. Pendant les négociations, nous avons ciblé plusieurs firmes et avons, à la fin, opté pour le laboratoire chinois Sinopharm et le groupe britannico-suédois Astrazeneca. Les essais cliniques de leurs vaccins sont très probants. Si tout va bien, on aura les premiers arrivages d’ici à décembre. Pour les autres laboratoires, les négociations sont toujours en cours.

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Pour le vaccin russe Spoutnik-V, j’ai personnellement reçu récemment un représentant marocain. Maintenant, je compte discuter avec le ministre de la Santé russe la semaine prochaine pour essayer de débattre sur la question du vaccin à vecteur viral non réplicatif (Adenovirus) Spoutnik V du centre de recherches russe Gamaleya.»

Sputnik: Le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccins. Concrètement, qu’est-ce qui a été fait dans ce sens?

Khalid Ait Taleb: «Le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins «made in Morocco» et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et nos voisins maghrébins. En parallèle, nous sommes en train de travailler dur pour élargir la production à l’Institut Pasteur de Casablanca, qui peut être aussi une plateforme dans le cadre de partenariats public-privé.

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Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, on commence déjà la production de nos vaccins. Tous ces développements entrent dans le contexte de l’accord stratégique multifactoriel, politique et étatique du Maroc avec le laboratoire chinois Sinopharm qui stipule un transfert de technologie et d’expertise dans ce sens.» 
Sputnik: Vous venez d’annoncer la création d’un comité spécial pour suivre et contrôler les soins des patients atteints de Covid-19 dans des cliniques privées à la suite de la vive polémique autour du sujet, faisant état notamment de surfacturation. Quel sera le rôle de ce comité exactement?

Khalid Ait Taleb: «L’intérêt de ce comité-là est de suivre de très près, à travers des inspections, toutes les structures qui se sont attelées au traitement du Covid-19 pour voir dans quelle mesure elles respectent le protocole de forfaitisation qui est établi d’un commun accord avec l’Association nationale des cliniques privées.

Le comité aura aussi l’habilité de statuer sur les infractions constatées dans ces cliniques et sanctionner en conséquence. Il faut noter que le ministère de la Santé n’a reçu jusqu’à aujourd’hui aucune plainte de soi-disant victimes de surfacturation, ou autres. En tout cas, nous ne pouvons pas agir délibérément sans qu’il y ait un respect des procédures réglementaires.

Nous savons que le Covid-19 est une maladie qui ne figure pas dans la nomenclature des infections connues. Mais il ne faudrait pas qu’il y ait une anarchie par rapport à sa prise en charge. Le ministère de la Santé œuvre à lui apporter une reconnaissance réglementaire et lui attribuer un protocole et un forfait de prise en charge pour éviter la surfacturation. Nous essayons de l’intégrer dans la catégorie des infections à déclaration obligatoire ou peut-être même des maladies professionnelles pour les personnels de santé.»

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