Dimanche 13 décembre, le ministre algérien de l’Agriculture Abdelhamid Hemdani s’est exprimé sur l’affaire des dizaines de milliers de tonnes de blé avarié importées de Lituanie, soulignant que des mesures de réparation ont été engagées.
C’est en novembre que pas moins de 30.000 tonnes de blé avarié ont été achetées à la Lituanie par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). Ainsi, le ministre qui avait limogé le directeur général de l’OAIC a expliqué que «certaines spécificités du cahier des charges n’ont pas été respectées [par le fournisseur lituanien, NDLR]».
Une procédure engagée
Et d’ajouter que ce n’est pas la première fois que l’Algérie procède à une telle opération d’importation, soulignant que «quand il y a des preuves qu’une marchandise n’est pas conforme au cahier des charges, il y a des mesures qui sont prises […] et nous en sommes à cette étape-là».
En novembre, l’OAIC a défini de nouvelles conditions d'appel d'offres, «abaissant le niveau du taux de grains endommagés par les insectes pour le blé à moudre à haute teneur en protéines». Ainsi, «ceci lève les obstacles à l’arrivée d’un blé moins cher des régions de la mer Noire, comme le blé russe», ont indiqué des traders à Reuters.
L’Algérie fait partie des cinq gros importateurs mondiaux de blé. Elle importe entre sept et dix millions de tonnes par an, et la France est son principal fournisseur.
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