Des émeutes et de violents affrontements ont eu lieu dimanche 17 janvier pour la deuxième soirée consécutive à Tunis et dans au moins 15 autres villes tunisiennes entre manifestants et forces de l'ordre, alors que le pays fait face à une crise économique sans précédent.
Un représentant du ministère de la Défense, Mohamed Zekri, a déclaré à Reuters que l'armée avait été déployée dans plusieurs villes (Sousse, Bizerte, Kasserine et Seliana) afin de protéger certains bâtiments gouvernementaux.
#Tunisia Another night of escalating unrest after clashes erupted between troublemakers and police in dozens of cities Sunday.
— rabeb aloui (@rabebaloui) January 17, 2021
Tensions flared in cities : Tunis Kasserine , Bizerte , Beja , Kairouan and Monastir .#تونس #Tunisie pic.twitter.com/avzLKTR5Is
Les autorités ont indiqué plus tôt avoir arrêté 240 personnes, pour la plupart des adolescents, après de violents affrontements avec la police dans la nuit de samedi à dimanche et dans la journée de dimanche.
Dix ans après la «révolution de Jasmin» qui avait chassé Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir, les problèmes économiques se sont aggravés, et le pays se trouve désormais au bord de la faillite.
Les contestataires n'ont pas formulé de claires revendications lors de ces manifestations que les autorités ont décrites comme des émeutes, dans au moins une dizaine de villes.
🇹🇳: Affrontements avec les forces de l'ordre à Tunis dans le quartier de Ras Talbiya. pic.twitter.com/FpupDnYwXX
— WSN (@WSNXWSN) January 17, 2021
Dans la capitale Tunis, un quartier délabré a été le théâtre de heurts entre des contestataires principalement adolescents et la police, qui a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour disperser la foule après avoir essuyé des jets de pierres.
Selon plusieurs témoins, des manifestants ont pillé des magasins dans de nombreuses villes.
Le mouvement de contestation fait figure de défi pour le Premier ministre Hicham Mechichi, qui a remanié samedi son gouvernement sur fond de lutte d'influence politique entre les partis.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)