Les USA laissent un porte-avions dans le Golfe suite aux «menaces» iraniennes

© REUTERS / Mike BlakeLe porte-avions USS Nimitz
Le porte-avions USS Nimitz - Sputnik Afrique
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Le Pentagone annule le redéploiement du porte-avions USS Nimitz hors du Moyen-Orient en invoquant des menaces de la part des dirigeants iraniens, selon une déclaration du secrétaire à la Défense par intérim.

Les États-Unis ont décidé de ne pas faire partir le porte-avions Nimitz de la zone du Golfe suite aux menaces iraniennes, a annoncé le secrétaire à la Défense par intérim Chris Miller sur le site du Pentagone.

«En raison des récentes menaces lancées par les dirigeants iraniens contre le Président Trump et d'autres responsables du gouvernement américain, j'ai ordonné à l'USS Nimitz de suspendre son redéploiement de routine. L'USS Nimitz restera désormais en poste dans la zone d'opérations du Commandement central américain. Nul ne doit douter de la détermination des États-Unis», stipule sa déclaration.

Le contenu des menaces n’a pas été dévoilé.

La déclaration du chef du Pentagone intervient sur fond d’un brusque regain des tensions entre les États-Unis et l’Iran ainsi que des spéculations d’après lesquelles l’administration de Donald Trump pourrait porter une frappe contre l’Iran avant l’investiture de Joe Biden le 20 janvier.

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Des médias américains avaient précédemment annoncé que l’USS Nimitz, l’unique porte-avions actuellement présent au Moyen-Orient, devait être redéployé.

Assassinat du général Soleimani

Fin décembre, l’Iran a accusé 48 personnes d’être impliquées dans l’assassinat du général Qassem Soleimani lors d’une opération organisée par les États-Unis. En outre, le journal koweïtien Al-Qabas a affirmé en se référant à des sources iraniennes que les Gardiens de la révolution islamique avait transféré en Irak des missiles à courte portée et des drones qui pourraient être utilisés après l’investiture de Biden.

Le général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods du corps des Gardiens de la révolution islamique, avait été tué le 3 janvier 2020 à l’aéroport de Bagdad lors d’une opération organisée par les États-Unis. En représailles, l’Iran avait tiré des roquettes sur une base irakienne abritant des militaires américains.

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