Kamala Harris soupçonnée d’avoir plagié une anecdote de Martin Luther King

© AP Photo / Andrew HarnikKamala Harris
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La future vice-Présidente américaine essuie des soupçons de plagiat, après avoir raconté plusieurs fois une anecdote très similaire à l’une de celles relatées par Martin Luther King, selon Fox News.

Kamala Harris a fait sienne une anecdote attribuée à Martin Luther King, relate Fox News. La future vice-Présidente américaine s’est en effet épanchée à plusieurs reprises sur l’un de ses souvenirs d’enfance, ressemblant étrangement à une histoire racontée par le pasteur dans les années 1960.

Elle explique ainsi s’être rendue, petite, à une manifestation pour les droits civiques, en compagnie de ses parents. Elle serait tombée de sa poussette et aurait été séparée d’eux quelques instants. La retrouvant en pleurs, sa mère lui aurait demandé ce qu’elle voulait. Et la petite Kamala Harris de répondre : «Fweedom» (soit « Freedom », «liberté» en anglais, avec une prononciation enfantine).

Une version similaire

Kamala Harris a raconté cette anecdote à plusieurs reprises, notamment dans deux de ses livres et dans un entretien avec le magazine Elle en octobre dernier, selon le New York Post.

Problème: des internautes ont retrouvé une anecdote similaire dans une interview de Martin Luther King datant de 1965. Dans Playboy, le pasteur expliquait ainsi avoir été frappé par une scène entre un policier blanc et une petite fille noire, accompagnée de sa mère, là aussi lors d’une manifestation. L’agent aurait grossièrement demandé à l’enfant ce qu’elle voulait, et celle-ci lui aurait répondu en le fixant dans les yeux: «Fee-dom».

Ces ressemblances n’ont pas tardé à éveiller les soupçons de plagiat sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le journaliste Andray Domise, qui a été l’un des premiers à relever cette similitude, a ainsi accusé Kamala Harris d’avoir tout bonnement «piqué l’histoire du Fweedom» à Martin Luther King.

L’ancienne rédactrice en chef du New York Times Bari Weiss a quant à elle invité les internautes à «lire cette histoire trop parfaite de Kamala Harris» pour se forger leur propre opinion, relayant le passage de l’entretien à Elle.

Ce n’est pas la première fois que des accusations de plagiat surgissent au sein du camp démocrate. En 1988, Joe Biden avait ainsi été forcé de retirer sa candidature aux primaires du parti, après avoir repris dans un discours les mots de Neil Kinnock, président du parti travailliste britannique.

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