Il a été limogé après avoir été pris en photo à l'intérieur de l'enceinte du Congrès. Il portait un drapeau américain à la main et une casquette rouge avec l’inscription «Trump - make America great again» sur la tête.
NEW: A Maryland company has terminated one of its employees after he was apparently captured in a picture during the mob riot in the Capitol yesterday. @wbaltv11 pic.twitter.com/flxRhdmP3P
— Tre Ward (@TreWardWBAL) January 7, 2021
Il se trouvait non loin de Q Shaman, alias Jake Angeli, qui a pénétré, en compagnie de plusieurs milliers de militants pro-Trump, dans l'hémicycle du Capitole, mais qui a attiré tous les regards à cause de son accoutrement: torse nu et affublé d'un couvre-chef en fourrure orné de deux cornes.
if these guys broke through your defenses your incompetence is legend. official america, 2021, laughing stock of the world. pic.twitter.com/m8RCqBYJh2
— C.J. Chivers (@cjchivers) January 7, 2021
Trahi par son badge
Cet employé de Navistar Direct Marketing a été licencié «après examen des preuves photographiques», a indiqué l’entreprise.
«Bien que nous soutenions le droit de tous les employés à un exercice pacifique et légal de la liberté d'expression, tout employé qui manifeste un comportement mettant en danger la santé et la sécurité d'autrui n'aura plus d’opportunité d'emploi chez Navistar Direct Marketing», a-t-elle noté.
Appel à témoin
Le FBI a lancé dès le 7 janvier un appel à témoin pour identifier les partisans de Donald Trump qui ont fait irruption la veille au soir au Capitole. Il a diffusé sur les réseaux sociaux une série de clichés montrant des manifestants pro-Trump.
#FBIWFO is seeking the public's assistance in identifying those who made unlawful entry into U.S. Capitol Building on Jan. 6. If you witnessed unlawful violent actions contact the #FBI at 1-800-CALL-FBI or submit photos/videos at https://t.co/NNj84wkNJP. https://t.co/iSeA3UMeyz pic.twitter.com/TW7fma4QDE
— FBI Washington Field (@FBIWFO) January 8, 2021
Ces personnes sont activement recherchées alors que 90 interpellations ont déjà eu lieu. Plusieurs ont pu être identifiées. Elles pourront être poursuivies en justice et risquent jusqu'à 10 ans de prison, précise BFM TV.